Si je compte bien, la dernière fois que je vous ai proposé un billet avec des photos en vrac, cela remonte à juillet dernier, soit il y a 6 mois ! Clairement, ce n’est pas parce qu’il ne s’est rien passé depuis, mais plutôt car toutes mes photos ont réussi à trouver une place dans un article plus structuré. Or, en ce début d’année, je m’aperçois que j’ai quand même pas mal d’images que je ne sais pas trop comment partager avec vous. Il m’a donc semblé logique de vous proposer un nouveau mois en vrac…
Commencer l’année
J’ai débuté l’année avec une très jolie composition florale, de chez Fleurs d’Eucharis(rue des Alpes à Valence).
Du miel et des pierres en Ardèche
Au calendrier de l’après de Rhône Crussol Tourisme, j’ai eu le plaisir de gagner du miel. Je suis donc allée à la miellerie A Tire d’Aile pour récupérer mon lot de 3 pots de miel… et j’en ai acheté un en plus car je n’arrivais pas à me décider sur lequel prendre parmi les variétés proposées.
Miellerie A Tire d’Aile – La Bâtie – Champis – Ardèche
J’en ai profité pour faire un tour (très) rapide dans le village de la Bâtie à Champis. Il faisait en effet très froid et le vent soufflait fort. J’avais envisagé de faire le circuit des mégalithes mais je me suis contentée d’un coup d’œil à la Pierre Branlante. Je reviendrai pour voir les autres pierres !
Vue sur la campagne depuis la table d’orientation de la mairieLa pierre branlante de la Bâtie, à la sortie du village
Champis – Ardèche
Autour de la truffe à Valence
En janvier (le samedi 21 et le dimanche 22 plus précisément), il y a également eu le festival Truffe – une planète à déguster à Valence. L’an dernier, j’avais visité une exploitation trufficole. Cette année, je me suis contentée de faire un tour avec Mr 2e sur le marché du terroir et sous le chapiteau des animations où nous avons dégusté ravioles et beurre à la truffe.
J’ai bien aimé les messages truffés sur les tables, la vaisselle et les serviettes !
Une promenade matinale à Lyon
Alors que Melle 3e est en pleine réflexion concernant sa future orientation post-bac, nous avons commencé à arpenter les salons et journées portes ouvertes. Ainsi, le dernier week-end de janvier, nous étions à Lyon. Nous en avons profité pour une promenade en ville, de Bellecour aux Subsistances, en passant par la rue de la République, la place des Terreaux, et les quais de Saône. Nous sommes également aller voir les locaux de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Nous avons ainsi jeté un œil à l’exposition Diatomées, et en particulier dans le Réfectoire des Nonnes où étaient présentées des réalisations des élèves de 4e année.
La fontaine Bartholdi de la place des Terreaux (à sec en cette période hivernale) // le calme des quais de Saône un samedi matin de bonne heureLa grande verrière de l’ENSBA aux Subsistances // Diatomées dans le Réfectoire des Nonnes
L’année 2022 touche à sa fin… Si celle-ci a été moins mouvementée que les deux années précédentes, elle n’a pas été moins intense. Elle a en particulier apporté son lot de (grands) changements à la maison avec les départs quasi définitifs de Mr 1er et Mr 2e à quelques mois d’intervalles ! Elle a aussi été marquée par de très gros challenges professionnels, et le retour des déplacements. Elle a également été l’occasion de nombreuses découvertes, de moments partagés, de rires, de surprises. Alors, avant de passer à 2023, jetons un œil dans le rétroviseur. Après ceux de 2019, 2020 et 2021, voici donc le bilan de l’année 2022 !
Le projet 52 a une nouvelle fois été très suivi tout au long de l’année et je vous remercie de vos participations au cours de ces cinquante-deux semaines. J’ai souvent mis un moment à venir voir vos participations, mais vous avez fait preuve cette année encore de beaucoup d’imagination. Tous les thèmes n’ont en effet pas forcément été simples à traiter ! Après avoir longuement hésité (car je risque de manquer de temps en 2023), j’ai décidé de reconduire le projet 52 et nous nous retrouverons donc pour le projet 52-2023 dès la semaine prochaine. La liste des nouveaux thèmes sera en ligne lundi 2 janvier.
Côté professionnel
Les années se suivent… et ont des airs familiers les unes avec les autres. 2022 a donc été encore une fois très intense, avec de nouvelles réorganisations et de (très) gros challenges à relever. De ce que je peux apercevoir des enjeux en 2023, je sais d’ores et déjà que ce ne sera pas une année calme !
J’ai également eu plus de déplacements professionnels qu’en 2021, essentiellement à Paris, mais également à Lille où nous avons fait un séminaire mémorable, entre traversée à pied de la ville en étant déguisés, parties de bowling, et urban quest.
Après deux années où je n’étais pas beaucoup partie, je me suis largement rattrapée cet année. Ma première escapade a été en Haute-Savoie durant les vacances de printemps avec Melle 3 pour découvrir Annecy, son lac, mais aussi les gorges du Fier et le château de Montrottier, ainsi que les Jardins Secrets.
J’ai aussi passé une dizaine de jours en famille entre Bretagne et Normandie cet été. Chaque jour, ou presque, nous avons fait une balade ou une visite différente, profitant largement des paysages malgré la chaleur. J’y suis retournée pour Noël. Sur le trajet estival entre la Drôme et la Bretagne (et retour), j’ai profité de traverser le val de Loire pour visiter quelques châteaux : Loches, Blois et Chaumont.
Je n’ai pas été moins gourmande cette année que les années précédentes, mais je l’ai moins montré sur le blog. J’ai pourtant eu le plaisir de plusieurs diners très agréables : au Bac à Traille (le bistrot du restaurant étoilé La Cachette), chez Flaveurs (1 étoile Michelin), mais également dans des restaurants moins réputés mais très savoureux, comme par exemple dans la forêt de Tronçais. J’ai également passé pas mal de bons moments chez Tamper&Yummy, autour d’un café matinal, d’un goûter ou d’un brunch.
Côté rencontres & moments partagés
Après deux années où les occasions de rencontres ont été moindres, j’ai participé cette année à plusieurs évènements. Parmi ceux-ci, je retiens tout particulièrement la découverte de l’escape game de la Toussaint à la Tour de Crest, l’aventure en trottinette électrique et la fabuleuse journée d’instameet en Ardèche des Sources et Volcans sur la piste des couleurs de l’automne dans des paysages somptueux !
Au col de Meyrand – Ardèche – octobre 2022
Sur un plan plus privé, j’ai prolongé un séminaire professionnel avec des collègues pour aller visiter la Villa Cavrois, et j’ai retrouvé le même groupe pour un week-end d’anniversaires en Seine-et-Marne. Il y a aussi eu le retour des compétitions d’équitation pour Melle 3e avec une équipe fort sympathique, pour des dimanches au bord des carrières et un week-end en mode camping !
Côté réseaux sociaux
J’ai débuté l’année 2022 en m’engageant dans l’aventure Partir Ici.fr dont je suis devenue éclaireuse. La région Auvergne Rhône Alpes a en effet lancé sa plateforme de tourisme de proximité proposant des suggestions des offices de tourisme et des éclaireurs qui partagent leurs expériences. J’ai fait de belles rencontres, retrouvé des copains aussi, et surtout découvert de chouettes idées un peu partout dans la région. Je suis également devenue ambassadrice pour Drôme c’est ma nature.
J’ai continué à poster et échanger avec vous sur Facebook et Instagram, en complément d’ici, dans des formats souvent plus allégés.
Et pour 2023 ?
Comme je le disais, 2023 sera encore une année très intense et elle va d’ailleurs débuter sur les chapeaux de roue côté professionnel… Mais je compte bien continuer à trouver le temps de faire de jolies découvertes, de rencontrer de nouvelles personnes et d’entretenir les liens avec celles que je connais déjà, et de partager tout cela encore avec vous ici !
Le mois de novembre a été bien rempli avec de jolis projets, beaucoup de travail, de chouettes découvertes mais aussi des moments partagés avec des copains, autour de valeurs et d’intérêts communs.
48 heures en Seine et Marne
Le grand week-end du 11 novembre m’a permis de rejoindre les copains pour fêter des anniversaires. Comme nous venions d’un peu partout, nous avions fait le choix de nous rejoindre en région parisienne. Nous avions loué un gîte pour nous loger au fin fond de la Seine et Marne. Je suis pour ma part arrivée en train à Paris où j’ai récupéré une voiture de location, et 3 des copains. Après quelques bouchons pour sortir de la capitale (en même un soir de début de week-end prolongé à 17.00 pouvait-il en être autrement ?), et un peu de route, nous avons posé nos bagages.. et commencé une soirée papotage & rires.
Gâteau d’anniversaires // vue depuis la fenêtre de la chambre au petit matin
Le lendemain, après une matinée tranquille, nous avons décidé d’aller nous promener à Barbizon. Ce village est célèbre pour avoir été la source d’inspiration des peintres pré-impressionnistes. Ainsi Jean-François Millet a peint à partir des paysages des environs plusieurs de ses tableaux, dont l’Angélus ou les Glaneuses. L’école de Barbizon comptait également dans ses rangs Corot, Daubigny… Plus tard, d’autres peintres viendront dans les pas de ces « anciens » et Barbizon sera fréquentée par Monet, Sisley et Renoir.
A Barbizon, nous avons croisé la meute de chiens de Mauro Corda // on trouve des galeries et lieux d’exposition parfois dans des endroits insolites
Aujourd’hui, le village garde la trace de ses illustres visiteurs au fil des petites rues pavées et le long des allées bordées de villas. Le lieu était donc parfait pour une balade sans contrainte, permettant de profiter du beau temps sans pour autant nécessiter un effort physique qui n’aurait pas forcément convenu à tous. Si nous avions un temps évoqué la possibilité de visiter l’un des musées du village, le soleil et la clémence des températures nous en ont dissuadé !
Jolies villas et chapelle charmante à Barbizon
Nous sommes revenus au gîte à la nuit tombée, où nous avons commencé à préparer le repas pour la soirée d’anniversaire tout en discutant beaucoup et longtemps… Le lendemain, nous devions rendre les clés avant 10.00 mais n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Alors, nous sommes allés voir d’un peu plus près le château de Vaux le Vicomte, devant lequel nous étions passés la veille en allant à Barbizon. Il était exceptionnellement fermé et nous n’avons pas pu le visiter, ni même en découvrir les jardins, mais le point de vue depuis l’allée qui y mène est déjà impressionnant. Avec le soleil, nous avons pris notre temps, discutant encore et encore (sans doute notre activité favorite au cours de ce week-end !), retardant le moment inéluctable où nos chemins devraient se séparer…
Le château de Vaux le Vicomte à travers la grille principale // le mur d’enceinte du domaineC’est encore l’automne
une fin d’après-midi à Lyon
Mi-novembre, la région Auvergne Rhône-Alpes organisait les Sommets du Tourisme, des rencontres et temps d’échanges entre professionnels. J’y ai été invitée en tant qu’Éclaireuse pour Partir Ici, le guide en ligne d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme. Malheureusement, en raison d’un emploi du temps professionnel chargé (et parce que le blog et les activités qui y sont liées se font sur mes temps de loisirs), je n’ai pas pu me libérer pour assister aux conférences et ateliers qui semblaient pourtant très intéressants. J’ai quand même pu rejoindre les autres éclaireurs présents à la fin de la première journée pour un moment convivial à l’Hôtel de Région à Lyon.
Le hall de l’Hôtel de Région à Lyon // vin pétillant du Bugey
Nous avons commencé par découvrir des produits des terroirs de notre région : vin pétillant du Bugey, jus de fruits, charcuteries et fromages, pâté aux pommes de terre du Bourbonnais, fromage d’Abondance, pommes du Pilat, chocolats.. Il y en avait pour tous les goûts !
Gourmandises salées et sucrées, issues de la région Auvergne Rhône Alpes
Après cela, nous nous sommes retrouvées (et oui, nous n’étions que des filles !) pour prendre un verre tout en discutant. C’est toujours un plaisir de rencontrer d’autres personnes avec qui je partage l’envie de faire découvrir ma région, et de les revoir ensuite au fil des occasions. Cette fois encore, c’était un très agréable moment, même si j’ai du filer assez rapidement afin de ne pas louper le dernier TGV pour rentrer à la maison !
Septembre reste le mois de la rentrée, même si j’avais déjà repris le chemin du bureau depuis mi-août. Et cette année, la rentrée a été particulièrement chargée au travail (et d’ailleurs, je ne suis pas la seule à m’en être fait la réflexion !), entre déplacement professionnel, opérations « coup de poing » pour venir à bout de tâches fastidieuses et chronophages, projets à mener… Heureusement, cela a été contrebalancé par de jolis moments de rencontres et de partage, tant dans mon environnement professionnel qu’autour du blog !
Valence en Gastronomie Festival
Le week-end du 10/11 septembre a été marqué par un événement valentinois très attendu : le Valence en Gastronomie Festival, auquel je me suis rendue autour de deux moments forts.
Les Goutatou pour découvrir un maximum de spécialités
D’abord, à l’invitation de Valence Romans Tourisme, j’ai pu aller profiter des Goutatou. Le principe est simple : on achète des tickets « Goutatou » que l’on échange ensuite sur les stands des différents partenaires pour des dégustations de produit salés ou sucrés, à boire ou à manger. C’est l’occasion de retrouver des marques, artisans et producteurs connus, mais aussi de découvrir d’autres maisons… J’y suis allée avec Melle 3e et nous avons choisi de partager nos assiettes afin de multiplier les (re)découvertes !
Nous avons particulièrement apprécié :
la générosité des parts proposées par la maison Nivon
la finesse du ceviche de daurade préparé par la maison Chabran
les surprenants nouveaux parfums de compotes Charles et Alice, dont celle au citron/basilic
l’authenticité des charcuteries de la maison Guèze
l’originalité des ravioles à l’ail noir de la Mère Maury.
C’est parti avec les Goutatou en main ! // la daurade par la Maison ChabranGourmandises sucrées : sorbet, chocolat et Suisse..
La soirée magique
En fin de journée, conviée par Drôme, c’est ma nature(dont je suis ambassadrice), je suis retournée sur le site du festival. Après un moment d’échanges avec d’autres ambassadeurs autour de bons produits de notre département, et les discours d’usage, j’ai pu profiter de la soirée du festival sur le Champ de Mars de Valence.
Autour du kiosque Peynet, quelques food trucks avaient pris place. Mais le plus intéressant se passait sur scène où l’illusionniste drômois Dani Lary était attendu pour un grand show spécialement conçu pour l’occasion. Si certains tours étaient des grands classiques de la magie, j’ai été époustouflée par les numéros de grande illusion et en particulier par l’instant de poésie qui a clôturé le spectacle : le fameux piano volant !
Une fin de journée autour du kiosque Peynet
Les rencontres de la photo de Chabeuil
Le même week-end que le Valence en Gastronomie Festival se tenaient également les rencontres de la photo de Chabeuil, dont il s’agissait de la 21e édition. Pendant 4 jours, du jeudi au dimanche, 24 expositions étaient organisées dans différents lieux du village. Si cette édition était dans un format (durée et nombre d’expositions) plus restreint qu’il y a quelques années, elle a encore réservé aux visiteurs de jolies surprises et un contenu de qualité.
J’ai profité de la journée du dimanche pour aller en visiter une bonne partie avec Melle 3e. Nous avons fait le choix de nous concentrer sur les expositions en cœur de village afin de nous déplacer à pied.
Mes coups de coeur ont été pour les cyanotypes de Baptiste Morel et pour les photos de l’invité d’honneur, Franck Seguin. Ce dernier, photographe de sport et rédacteur en chef photo au journal L’équipe, présentait deux séries. La première série reprenait des photos iconiques d’évènements sportifs, mises en face des unes qu’elles ont illustrées. La seconde série mettait en scène l’apnéiste Guillaume Néry en plongée, donc d’impressionnantes photos avec des baleines.
Se repérer parmi les différentes propositionscyanotypes de Baptiste Morel // photos de sport de Franck SeguinCapturer la vue depuis l’un des lieux d’exposition // croiser des photos partout
Cette année, j’ai eu du mal à trouver une idée de sortie qui me conviendrait dans le cadres des Journées du Patrimoine. En effet, j’aime bien lors de cet évènement pouvoir accéder à des lieux habituellement fermés ou aux conditions d’accès très restrictives (je vous invite ainsi à aller relire mes visites des années précédentes : l’hôtel de département/préfecture de la Drôme l’an dernier, les lycées Loubet et Montplaisir de Valence il y a 2 ans..). De plus, cette année, je n’avais pas vraiment eu le temps de me pencher à l’avance sur l’organisation de ces journées (exit donc les visites à réservation préalable obligatoires) et je ne souhaitais pas aller trop loin (ou comment ajouter une contrainte supplémentaire). J’ai passé un moment hier à sonder les méandres d’internet afin de trouver quelque chose qui me plairait. J’ai finalement opté pour aller à Crest découvrir une maison bourgeoise du XIXe siècle, et faire un tour à la chapelle des Cordeliers pour voir la crypte.
A Crest, la tour n’est jamais très loin…
La Barbeyère, maison bourgeoise du XIXe siècle
La Barbeyère, élégante maison bourgeoise
Installée sur les hauteurs de Crest, au pied de la Tour et face au synclinal de Saoû, la Barbeyère est une ancienne bastide qui a été transformée en 1824 en maison bourgeoise par le pasteur Louis-François Arnaud. Elle est située à quelques dizaines de mètres seulement du temple protestant de Crest, fondé par le même en 1822. Elle a également été la demeure du pasteur Eugène Arnaud, fils du précédent et historien du protestantisme. Aujourd’hui, propriété privée, la maison ouvre les grilles de son parc et permet de jeter un œil à l’intérieur lors d’évènements exceptionnels.
Construite sur le coteau, la maison s’ouvre sur une terrasse donnant sur une pelouse et dominant la vallée de la Drôme face à Roche-Colombe. Plusieurs fontaines et bassins avaient été aménagés aux abords de la maison, directement alimentés par des sources présentes dans le parc. Parmi ces aménagements, un lavoir privé a été installé sous la pelouse. Permettant de laver le linge de la famille, ce lavoir à domicile était un signe de la richesse et de l’appartenance à la haute bourgeoisie locale. Une calade avait également été construite pour permettre de gagner plus aisément le perron de la maison depuis la ruelle.
Sur la terrasse de la maison….Dans le jardin, l’endroit idéal pour prendre le thé avec vue sur Roche Colombe
Pour ces Journées du Patrimoine, la maison accueillait plusieurs artistes exposant leurs œuvres dans le parc et dans un jardin d’hiver attenant à la maison. Parmi eux, j’ai noté les tableaux colorés de Michel Pavin et les sculptures en bois flotté de Jean-François Fulachier. Mais ce que j’ai le plus aimé découvrir, ce sont les Piereqs d’Yves Tallon.
Tableaux de Michel Pavin et bois flottés de Jean-François Fulachier dans le jardin d’hiverDes Piereqs dans le parc
Ces Piereqs sont de petites installations faites de cailloux en équilibre. L’artiste, Yves Tallon, était présent et l’entendre raconter ses Piereqs et son amour pour les cailloux et l’équilibre est passionnant. Difficile de rester insensible devant ces élévations de cailloux, qui ne tiennent que par la force de la gravité ! La recherche du point, sensible, de l’équilibre pour l’assemblage de ces différentes pierres aux couleurs et textures variées m’a impressionnée. Il suffit de si peu pour les faire basculer qu’un simple coup de vent peut être suffisant pour les mettre au sol !
Recherche de l’équilibreChemin poétique dans le parc
En redescendant, c’est un fumet très agréable qui vient titiller mes narines. En effet, l’association Embellie Paysanne a aussi investi les lieux et s’efforce de mettre en place dans le parc un jardin de cueillette où les plantes spontanées ont tout autant leur place que celles installées par l’homme. Elle prépare et fait déguster une recette végétale de boulettes aux herbes sauvages et cultivées afin de faire découvrir les richesses de la nature qui nous entoure. Après avoir goûté la préparation, j’ai un temps d’échange très intéressant avec la personne de l’association et d’autres visiteurs autour des plantes sauvages comestibles, de toutes les possibilités culinaires qu’elles offrent et des recettes paysannes à re-découvrir.
sur la terrasse de la maison, prendre le temps d’échangerla vue sur Roche Colombe depuis le jardin est superbeLe charme des détails aux abords de la terrasse
La ville et la chapelle des Cordeliers, passages obligés
Après la visite de La Barbeyère, je me suis rendue à pied à la chapelle des Cordeliers. Si vous vous souvenez, j’étais allée il y a relativement peu de temps à la chapelle pour découvrir le guide touristique de la Vallée de la Drôme illustré par Elodie Perrotin. Mais, puisque j’étais à Crest, je tenais à y repasser pour jeter un œil à la crypte exceptionnellement ouverte. Sur le chemin, j’ai eu l’impression de remarquer une foule de détails sur les portes et façades auxquels je n’avais jamais prêté attention. Crest était une ville importante et il y avait de nombreux hôtels particuliers dans le centre-ville.
Hôtel particulier dans le centre de Crest
L’accès à la chapelle des Cordeliers se mérite puisqu’il faut gravir les escaliers du même nom : 124 marches dont 95 taillées à même la roche ! Mais cet exercice physique est récompensé par la vue que l’on a sur la ville depuis la terrasse faisant face à la chapelle, sous les arcades de ce qui semble avoir été un cloître.
Les escaliers vus depuis la chapelle
A l’intérieur, je jette bien entendu un œil à la voute en ogives de l’édifice qui a survécu à de nombreuses modifications de la destination et de l’architecture de lieux : ouverture et fermeture de portes et fenêtres, construction et destruction de planchers… L’histoire de la chapelle et de son occupation est plutôt tourmentée. D’ailleurs, l’association des amis du Vieux Crest présente d’anciennes photos et des objets retrouvés lors de travaux de restauration. Je descends à la crypte où des ossements ont été découverts sans qu’on puisse identifier qui ils sont. Tout juste se doute-t-on qu’il s’agissait de personnes importantes qui ont été enterrées sous la chapelle. En effet, tout autour de la chapelle une litre funéraire indique que les funérailles de hauts seigneurs y ont eu lieu.
Depuis les arcades, vue sur la campagneRestes de vitraux trouvés lors de travaux à la chapelleVue sur la voûte de la chapelle
Bien entendu, je prends le temps de monter jusqu’à la salle et les terrasses panoramiques. De là, j’admire les environs mais aussi, je me laisse fasciner par le jeu des toits du centre ville. Et je crois que j’ai commencé à comprendre pourquoi ces toits de tuile me fascinent tant : avec la palette de leurs nuances, et la disparité des teintes y compris sur une même toiture, ils forment un kaléidoscope extrêmement photogénique !
le puzzle des toits en tuiles du centre ancien de Crest
Crest – Drôme – 18 septembre 2022
(*) La Barbeyère est ouverte de temps à autre dans le cadre d’évènements patrimoniaux. Yves Tallon peut y organiser des visites découvertes de ses Piereqs. La chapelle des Cordeliers est régulièrement ouverte dans le cadre d’expositions qui s’y tiennent.
Après deux semaines de vacances bien occupées, entre Auvergne, Bretagne et Normandie, la suite du mois d’août s’est passée au travail… Mais, durant les week-ends et les fins de journées, j’ai multiplié les bons moments que ce soit des instants partagés en famille ou de jolies promenades.
**********************
Un petit tour à la cascade…
Après une journée de télétravail, j’ai eu envie de prendre un peu l’air pour profiter d’une accalmie dans une semaine où les orages avaient été nombreux et parfois violents. Je suis allée faire un tour vers la cascade du Rif, à La Baume Cornillane. Je pensais que les pluies des jours précédents lui auraient permis de couler un peu, mais une fois sur place, je n’ai pu que constater son assec ainsi que celui du ruisseau qu’elle alimente ! S’il est fréquent que son débit diminue fortement en été, je ne l’avais encore jamais vue complètement asséchée, et je ne pensais pas que la mare sous la cascade puisse être sèche elle aussi à ce point…
Des panneaux d’interprétation ont été installés sur le siteAssec total de la cascade et du ruisseau…Quand le soleil joue avec le feuillage des arbres
La Baume Cornillane – Drôme – août 2022
(*) Je vais assez souvent dans ce secteur. Si vous souhaitez voir la cascade en eau, vous pouvez aller voir comment elle était en octobre puis en janvier dernier par exemple.
*********************
Une balade à la découverte des paysages et des produits locaux…
Un samedi midi, grâce à Partir Ici(dont je suis éclaireuse), j’ai eu l’occasion de vivre une expérience originale avec Trot Trot Trot en Drôme des Collines : un apéro-trott !
Le concept consiste à faire une balade en trottinette électrique tout terrain, en passant dans une chèvrerie et dans une domaine viticole afin de récupérer les produits nécessaires pour prendre l’apéritif avant de partager ce moment en pleine nature…
C’était un challenge pour moi (pas la partie apéritif, plutôt celle en trottinette…), et malgré mon sens de l’équilibre aléatoire et mes craintes à chaque fois que cela descendait/tournait/allait un peu trop vite, j’ai été fière de le faire jusqu’au bout (et sans tomber !).
En tous cas, j’ai beaucoup aimé le concept et je peux affirmer que chez Trot-Trot-Trot , ils sont hyper patients, très encourageants et drôlement sympas !
Cela faisait très longtemps que je n’étais pas allée me promener à Dinard. Aussi, durant mon séjour en Bretagne cet été, j’ai eu envie d’y faire une balade le long de la mer…
En effet, Dinard présente la particularité de disposer d’un cheminement piéton (intégré dans le GR34, le fameux sentier des douaniers breton) qui permet de longer la mer en faisant le tour des pointes rocheuses par le bas ! La partie la plus connue est la promenade du Clair de Lune, particulièrement fleurie et plantée d’une végétation exotique. Mais la promenade peut continuer bien au-delà de l’embarcadère du Bec de la Vallée en direction de la plage de l’Ecluse, la grande plage de Dinard, au pied du casino.
Toutefois, pour des contraintes liées à la difficulté de trouver un stationnement dans la station balnéaire en plein été, ce n’est pas ce secteur que nous avons parcouru. En effet, nous avons débuté notre balade entre Saint Enogat et Saint Lunaire, sur le GR34. Nous avons ainsi rejoint la plage de Saint Enogat où nous avons rejoint le cheminement pédestre au pied des rochers.
A partir de là, au fil de l’avancée, les points de vue sur Saint Malo et les ilots qui l’entourent se multiplient. La progression se fait au ras de l’eau (l’itinéraire n’est pas accessible si la marée est trop haute), entre les rochers, longeant parfois de petites criques desservies par des escaliers privés descendant des villas XIXe siècle situées au dessus.
Nous finissons par apercevoir la plage de l’Ecluse, où nous choisirons de ne pas poursuivre la promenade (nous avons déjà parcouru plus de 3 km et il nous faudra retourner à la voiture… après avoir fait un peu de shopping dans les jolies boutiques de la station).
Nous profiterons de notre passage dinardais pour aller acheter un goûter chez Vent de Vanille, le dernier né des Maisons de Bricourt (la galaxie de la famille Roellinger). Leurs glaces en particulier associent les épices aux parfums traditionnels pour le plus grand plaisir des papilles !
Depuis la pointe de la Roche Pelée, vue sur Saint Malo et ses ilots Villas au dessus de la plage de Saint EnogatCheminer le long de la mer…Le long des plages, au pied des rochersRegarder en arrière vers Saint EnogatLa pointe de la Malouine avec l’emblématique villa des Roches Brunes. En avant plan, on remarque l’oeuvre « Il Peso del Vento » de l’italien Penone sur le promontoire de la villa Greystones appartenant à François PinaultNous arrivons en vue de la plage de l’EcluseSaint Malo à l’horizon…Sorbets framboise/harissa et fraise/poudre défendue (la poudre défendue est un mélange d’épices créé par Olivier Roellinger)
Dinard – Ille-et-Vilaine – août 2022
(*) Vent de Vanille, 3 bis Bd du Président Wilson, 35800 Dinard (en face de la piscine d’eau de mer)
J’ai passé deux journées dans l’Allier cet été : une première sur la route vers la Bretagne où j’ai profité d’une cérémonie familiale pour faire un peu de tourisme à la limite de l’Allier et du Puy de Dôme, puis une seconde sur la route du retour où je me suis arrêtée à la limite de l’Allier et du Cher, puis en forêt de Tronçais.
Je reviendrai en détail sur les principales découvertes de ces deux jours (je mettrai à jour les liens dans le bas de cet article dès qu’ils seront actifs), mais voici déjà quelques instantanés….
************************
En fin de journée à Montluçon, j’ai flâné dans les rues de la Cité Médiévale. La silhouette du château des ducs de Bourbon se repère de loin !
Un peu plus loin, devant l’imposant bâtiment XIXe siècle de la mairie, le spectacle des jets d’eaux m’a fasciné un bon moment….