Cette semaine, le projet 52 nous emmène en ville. Que l’on soit habitant de la campagne ou urbain au quotidien, nous avons tous (au moins ponctuellement) besoin de nous rendre en ville quelquefois. Il s’agit donc de montrer ce que nous voyons quand on arrive en ville, que ce soit quelque chose qui nous surprend ou fait partie de notre paysage habituel.
Vous le savez sans doute déjà : j’habite dans un village en campagne, à proximité d’une ville moyenne, et je vais quotidiennement (ou presque) à Lyon où se trouve mon bureau. Pourtant, ce n’est pas Lyon que j’ai choisi de vous montrer. Il y aurait pourtant à faire avec la vue sur les abords de la ville depuis la voie ferrée, la sortie de la gare sur le parvis en travaux, ou encore le coup d’œil à Fourvière alors que le TGV s’engage en direction de Part Dieu. Cette fois, je vous emmène à La Défense, où se trouvent une partie des locaux parisiens de mon entreprise et où je me rends de temps à autre pour des réunions ou des journées de travail. En hiver, lorsque l’on sort de la grande halle du métro/RER à la station Grande Arche de la Défense, le parvis est encore plongé dans l’obscurité mais les bureaux sont éclairés tandis que les gens filent vers ceux-ci, telles autant de fourmis pressées. Cela me rappelle les nombreuses années où je travaillais à La Défense au quotidien et où cette vue était la première que j’avais de cette ambiance urbaine quand j’arrivais depuis ma petite ville de banlieue entourée de forêts !
Si vous voulez découvrir ce qu’il se passe chez les autres participants lorsqu’ils arrivent en ville, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
Après une première journée parisienne bien remplie, suivie d’une journée à Versailles (sur laquelle je reviendrai plus tard), nous avons continué nos balades et découvertes dans la capitale avec Melle 3e. Bien que n’ayant pas mis de réveil à sonner, nous nous sommes réveillées assez tôt. Nous avons donc rendu la chambre d’hôtel tout en laissant nos valises à la bagagerie de celui-ci afin d’être totalement libres dans nos déplacements du jour. Et nous sommes parties en direction de la place de la Bastille pour trouver un café où prendre un petit déjeuner (un de mes plaisirs parisiens est de prendre un café avec une tartine dans un café !).
Au bord de la place de la Bastille, le port de l’Arsenal et ses bateaux à l’amarrage
Bastille et le Marais
Nous avons ensuite jeté un œil au port de l’Arsenal, un endroit assez peu connu des touristes et que j’aime bien. Au pied de la colonne de Juillet, le bassin de l’Arsenal fait la jonction entre la Seine et le canal Saint Martin. Ancien port de marchandises, c’est maintenant un port de plaisance. Puis, nous avons traversé la place de la Bastille en direction du Marais. Je souhaitais en effet montrer à Melle 3e la place des Vosges, qui est pour moi la plus belle place de Paris (elle est d’ailleurs la place la plus ancienne de la ville). Comme il était encore tôt, les commerces n’étaient pas ouverts et nous avons pu profiter du calme dans le square central. Nous avons ensuite fait un tour dans les rues adjacentes, admirant quelques jolies façades au passage.
Dans le square de la place des Vosges, tôt le matinSous les arcades de la place des VosgesUnité architecturale de la place des Vosges
Nous avons ensuite pris la direction de l’Hôtel de Ville avant de traverser la Seine pour rejoindre l’Île de la Cité. Après avoir jeté un œil à Notre Dame (en travaux suite à l’incendie d’avril 2019), nous nous sommes retrouvées face au Palais de Justice où nous avons décidé de visiter la Conciergerie et la Sainte Chapelle.
La Seine et l’Île de la Cité
La Conciergerie et la Sainte Chapelle
La Conciergerie et la Sainte Chapelle sont toutes les deux situées au cœur du Palais de Justice. En arrivant, lorsque nous avons vu la file d’attente pour la Sainte Chapelle, nous avons initialement renoncé à la visiter, nous reportant sur la Conciergerie(où il n’y avait absolument aucune attente par contre, peut-être parce qu’il y avait un périmètre de sécurité et qu’il fallait passer par un point de filtrage tenu par des CRS… ). J’avais déjà visité la Conciergerie il y a une vingtaine d’années et j’en gardais un souvenir assez mitigé : les lieux étaient intéressants mais peu mis en valeur et il y faisait sombre et humide.
L’expérience cette fois a été toute différente. L’éclairage a été revu, et le palais gothique est vraiment mis en valeur. Les salles liées à l’utilisation des lieux comme prison, en particulier lors de la Révolution Française, ont été repensées de façon instructive. Nous avons trouvé particulièrement intéressantes une salle dont les murs ont été recouverts par les noms de toutes les personnes jugées par le tribunal d’exception durant la Terreur qui met en exergue d’une part leur origine sociale (noblesse, clergé, tiers-état) et d’autre part s’ils ont été ou non condamnés à mort (et la plupart n’ont pas été condamné à mort, ce qui va à l’encontre de ce qui pouvait ressortir comme impression de mes cours d’histoire lorsque j’étais à l’école). Une table de médiation numérique permet en outre d’obtenir une biographie et les éléments de la condamnation de chacun de ces prisonniers. Par ailleurs, dans la cour, une exposition sur les femmes dans la Révolution retrace au travers du portrait de quelques-unes d’entre elles (dont Charlotte Corday, Olympe de Gouges ou encore Lucile Desmoulins), les façons dont elles se sont impliquées et les multiples facettes des valeurs qu’elles ont défendues.
Nous avons aussi beaucoup apprécié l’histopad prêté pour la visite. Ce dispositif de médiation numérique permet de visualiser les salles telles qu’elles étaient à différentes époques de l’histoire en mode « réalité virtuelle », mais aussi de se déplacer dans des salles inaccessibles ou aujourd’hui disparues. La cinématique, proche de celle d’un jeu vidéo, est très attractive et ludique. Enfin, une installation temporaire d’art contemporain était présentée dans la grande salle. Entre les piliers et sous les voûtes gothiques, des sculptures de sable ont été créées. Leur couleur se confond avec celle de la pierre. Leur réalisme est bluffant. Piliers effondrés, couettes et matelas, chiens de garde sommeillant nous plongent dans ce Sleeping Chapter du tryptique Outremonde de Théo Mercier. Nous sommes restées un long moment à admirer l’ensemble, aux frontières entre rêves et réalité.
Outremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la ConciergerieOutremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la ConciergerieOutremonde – Sleeping Chapter par Théo Mercier à la Conciergerie
Comme nous avions pris un billet jumelé Conciergerie/Sainte Chapelle, nous avons tout de même fait la queue pour visiter ce joyau de l’architecture gothique flamboyante. Si la Sainte Chapelle de Paris fait certainement partie de ces monuments à voir, je crois que son côté très instagramable et sa popularité sur les réseaux sociaux en font un lieu très prisé des touristes. Ainsi que ce soit avec un billet « prioritaire » ou en ayant réservé un créneau horaire, il est difficile d’attendre moins d’une heure pour y accéder (et je n’ose pas imaginer le temps d’attente si on n’a pas de billet). Si on fait un ratio temps d’attente/temps de visite, celui-ci n’est clairement pas favorable ! Pendant que nous attendions, je me faisais la réflexion que si les réseaux sociaux conduisaient à des surfréquentations de lieux naturels, c’est aussi le cas pour les monuments. Et si la Sainte Chapelle est magnifique, nous avons pour notre part trouvé nettement plus riche, instructive et intéressante la visite de la Conciergerie voisine (mais qui n’étant pas aussi visuellement impactante trouve un écho moins puissant sur les réseaux sociaux).
Dans la chapelle basse de la Sainte Chapelle de ParisL’effet « waouh » en entrant dans la chapelle haute (et qui justifie sa popularité sur Instagram !)Plus de 1000 vitraux composent le décor de la chapelle hauteUn joyau de l’architecture gothique..
Après ces visites, la matinée était terminée. Il était temps de traverser la Seine pour rejoindre le Quartier Latin afin de trouver un petit restaurant pour déjeuner…
Avant de quitter l’Île de la Cité, nous sommes passées par la place Dauphine, au charme très « parisien »
Le musée Rodin
Notre destination suivante était le musée Rodin, dans le 7e arrondissement, à proximité des Invalides. Nous avons donc pris le métro pour quelques stations. Là encore, il s’agit d’un musée que j’avais visité il y a une vingtaine d’années. J’en gardais un joli souvenir et celui-ci n’a pas été démenti. Situé dans l’hôtel de Biron, le musée Rodin fait suite au legs par l’artiste de l’ensemble de ses œuvres et biens à l’état en 1916 (sous réserve de pouvoir y résider jusqu’à la fin de sa vie, et que l’Hôtel de Biron soit transformé en un musée lui étant consacré). Le legs contenait également les droits d’auteur et le musée est toujours le dépositaire du droit moral de l’artiste. Lors de notre visite, une exposition temporaire présentait la passion de Rodin pour les antiquités égyptiennes et les liens de celles-ci avec ses propres œuvres.
Mais la richesse du musée Rodin, c’est l’exposition de nombreux bronzes, marbres et plâtres représentant l’ensemble de l’œuvre du sculpteur et permettant de comprendre son processus de création. Je reste chaque fois impressionnée par la puissance qui ressort de ses sculptures, ainsi que par le détail de celles-ci. Le musée permet également de découvrir quelques tableaux ou sculptures d’autres artistes ayant appartenu à Rodin. Une salle est ainsi consacrée au travail de Camille Claudel, élève et maîtresse de Rodin. Elle a pourtant su faire naître son propre style, tout en finesse et délicatesse, flirtant sur le fil des fragilités humaines. Après les salles du musée, nous avons bravé une averse (dont nous nous sommes abritées sous les branches d’un marronnier centenaire) pour découvrir les sculptures monumentales installées dans le jardin.
L’Hôtel de Biron, côté jardinL’Âge d’Airain – bronze d’Auguste Rodin – 1877Le Baiser – marbre d’Auguste Rodin – 1882Le Penseur – bronze d’Auguste Rodin – 1880 (taille originale de 70 cm, la version monumentale sera pensée en 1903)La Valse – bronze de Camille Claudel – 1893
Le musée de Cluny
En sortant du musée Rodin, et comme il était l’heure du goûter, nous sommes retournées dans le Quartier Latin où nous avions repéré un café Pierre Hermé. Nous avions en effet envie de déguster une bonne pâtisserie et nous n’avons pas été déçues ! Après cela, la météo était toujours incertaine et il nous restait encore quelques heures avant de prendre le TGV du retour. Aussi, nous avons décidé de visiter un dernier musée. Notre choix s’est porté sur le Musée de Cluny, musée national du Moyen-Âge, car il était tout près de là où nous étions.
Installé dans un ancien hôtel particulier de la fin de Moyen-Âge et sur les anciens thermes de Lutèce, le musée de Cluny a été repensé en 2018. Il héberge de riches collections d’art couvrant toute la période du Moyen-Âge en Europe. Je ne sais pas dire si c’est parce que nous étions un peu fatiguées (j’avoue que j’ai profité plusieurs fois des bancs dans le musée car mes jambes commençaient à en avoir marre de me porter après 3 jours à plus de 15 km dont une partie en « piétinant »…) ou si parce que les explications des panneaux et cartels étaient insuffisantes, mais nous n’avons pas compris la muséographie qui ne nous a semblé ni vraiment chronologique ni vraiment thématique. Nous avons donc eu un problème de lisibilité de la collection présentée. Malgré tout, nous avons pu admirer des œuvres très intéressantes, dont les fameuses tapisseries de la Dame à la Licorne.
Dans la cour de l’hôtel médiéval de ClunyJoyau de l’hôtel de Cluny, la chapelle de style gothique flamboyant dont la voûte repose sur un unique pilier centralTêtes de chapiteaux médiévauxVierge à l’enfant – la douceur des expressions des sculptures médiévales a quelque chose d’émouvantSainte BarbeA mon seul désir – l’une des 6 tapisseries de la Dame à la Licorne
Notre séjour parisien se termine. Il nous faut retourner chercher nos valises puis prendre le train pour rentrer. Nous avons noté encore beaucoup de lieux où nous aimerions aller, et nous prévoyons déjà un futur séjour parisien…
Quais de l’Île de la Cité
Informations pratiques :
Conciergerie, 2 boulevard du Palais, Paris 1er (dans l’enceinte du Palais de Justice, présence possible d’un périmètre de sécurité) – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – possibilité de billet jumelé avec la Sainte Chapelle
Sainte Chapelle, 8 boulevard du Palais, Paris 1er (dans l’enceinte du Palais de Justice, présence possible d’un périmètre de sécurité) – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – possibilité de billet jumelé avec la Conciergerie
Musée Rodin, 77 rue de Varenne, Paris 7e – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE)
Musée de Cluny, 28 rue du Sommerard, Paris 5e – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE, tarif réduit pour les personnes accompagnant un mineur)
Cela faisait plusieurs années que j’avais un projet de city-trip parisien en famille, histoire de permettre aux enfants de (re)découvrir la capitale (j’ai vécu une quinzaine d’années en région parisienne, dont 2 en petite couronne et le reste à côté de Versailles, aussi j’ai déjà eu l’occasion de pas mal parcourir Paris et ses environs. Par contre, les enfants étaient jeunes lorsque nous avons déménagé dans la Drôme. Ainsi Melle 3e n’avait que 5 ans, et donc peu de souvenirs de nos balades parisiennes). J’avais initialement prévu de le conjuguer avec notre séjour à Disneyland Paris. Mais quelques confinements et contingences familiales m’avaient contraint de le reporter à une date indéfinie. Durant les dernières vacances de Toussaint, j’ai enfin pu concrétiser cette escapade urbaine à la découverte de musées et autres jolis lieux de la capitale. J’étais accompagnée uniquement de Melle 3e, les garçons ayant dorénavant chacun leur vie qui ne s’accommode pas nécessairement des congés scolaires. Nous sommes donc parties trois jours en tout, au cours desquels nous avons visité Paris pendant deux jours et consacré le 3e jour à Versailles (je vous en reparle bientôt !). Et comme nous avons vraiment bien rentabilisé notre temps sur place, je vais découper nos découvertes parisiennes en deux parties, et vous entrainer à notre suite selon la vraie chronologie de ces deux jours…
Place de la Concorde
Les Tuileries et le Musée de l’Orangerie
Nous avons pris le TGV très tôt à Valence un mercredi matin, pour arriver 2h10 plus tard à la gare de Lyon. Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel situé à proximité de la gare(le choix du quartier de l’hôtel a été fait en pensant justement au fait de pouvoir y laisser nos valises en arrivant et les récupérer juste avant de repartir le dernier jour), nous avons filé vers le métro pour notre première visite. Nous avons commencé par traverser le jardin des Tuileries et profiter d’apercevoir la pyramide du Louvre (nous ne pourrons pas nous en approcher au cours de la journée qui est celle de l’hommage national à Pierre Soulages, et donc l’accès est restreint aux visiteurs munis de billets pour le musée… que nous n’avons pas prévu d’aller voir). L’ambiance dans le jardin est automnale, et très agréable à cette heure matinale.
Depuis les Tuileries, vue sur le LouvreAmbiance automnale dans les allées des Tuileries
Après un petit coup d’œil à la place de la Concorde d’où nous apercevons la Tour Eiffel, nous nous dirigeons vers le Musée de l’Orangerie. Nous comptons en effet profiter du fait qu’il soit ouvert plus tôt que les autres musées pour éviter qu’il n’y ait trop de monde à l’intérieur (il est alors à peine plus de 9.30). Nous choisissons de commencer la visite par l’exposition temporaire. Elle est consacrée à Sam Szafran, artiste que je découvre par la même occasion. Ateliers, escaliers et feuillages sont les thèmes récurrents des représentations de l’artiste, essentiellement au pastel, un peu à l’aquarelle. Les images d’abord hyper réalistes, déconstruisent peu à peu la perspective dans une vision quasi-obsessionnelle.
Puis, nous abordons les collections permanentes par la collection Jean Walter-Paul Guillaume qui nous plonge dans l’histoire de l’art de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : Renoir, Cézanne, Gauguin, Sisley, Utrillo, Soutine, Marie Laurencin, Derain, Picasso, Matisse, le Douanier Rousseau, Modigliani sont ainsi représentés, parfois avec plusieurs dizaines de tableaux, dont certains très connus (je pense par exemple aux Jeunes filles au piano de Renoir). Enfin, nous gagnons les salles des Nymphéas, pensées par Monet lui-même quand il a fait don de ses toiles à la fin de la 1ère guerre mondiale. Je pourrais dire que cela m’a laissée sans voix, mais ce serait mentir car en entrant dans la première salle, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un « waouh » ! Si j’avais peur d’être déçue par cette rencontre avec une œuvre majeure dont j’avais souvent vu des reproductions, cela n’a pas été du tout le cas. Composée de deux fois quatre toiles immenses, l’installation nous plonge littéralement au milieu des tableaux. C’est beau, c’est impressionnant, c’est magique….
Impossible de rendre en photo l’immensité de l’œuvre présentée.. Les Nymphéas sont définitivement une œuvre à aller contempler in situ !
L’Hôtel de la Marine
En sortant du Musée de l’Orangerie, nous prenons la direction de l’ Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde. Comme nous n’avions pas pré-établi notre programme, nous n’avions pas réservé (ce qu’il est conseillé de faire) mais nous avons eu la chance d’obtenir un billet pour un créneau de visite 30 minutes plus tard nous permettant de visiter les appartements de l’intendant ainsi que les salons et la loggia. Après avoir pris un café à côté de la place de la Madeleine voisine, nous sommes revenues dans le bâtiment qui a abrité le Garde Meuble de la Couronne au XVIIIe siècle puis l’état-major de la Marine jusqu’en 2015. Suite au départ de la Marine, le Centre des Monuments Nationaux entreprend une restauration de grande ampleur avant d’ouvrir les lieux à la visite l’an dernier.
La façade de l’Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde, avec le bâtiment symétrique abritant l’hôtel de Crillon et l’Automobile Club de France, est l’œuvre de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, sous Louis XV.
Audio-guidée, la visite se veut ludique, plongeant le visiteur dans les siècles passés au fil des pièces traversées. La muséographie donne l’impression de lieux dans lesquels on pourrait croiser les personnages évoqués vaquant à leurs tâches quotidiennes. C’est un véritable voyage dans le temps à laquelle nous invitent la déambulation dans les appartements de l’intendant, puis la traversée de la salle à manger et des salons d’apparat. Puis, nous accédons à la loggia pour une des plus belles vues sur la place de la Concorde, rythmée par la colonnade monumentale. Avec le ciel bleu, c’est vraiment somptueux !
La première antichambre de l’intendantCabinet de travail de l’intendantPassion passementerieDans la salle à mangerLe salon de réception est orné des portraits des grands navigateurs françaisPassion passementerie (bis)Sur la loggia….Quitter le bâtiment en empruntant la galerie dorée qui longe le salon de réception
Autour du Palais Royal
Pour le déjeuner, nous nous rendons rue Sainte Anne car nous souhaitons manger japonais. Je connais plutôt bien ce quartier car j’y ai eu mon bureau parisien pendant 8 ans. Nous choisissons un petit restaurant servant des ramen où j’ai déjà eu l’occasion d’aller. Une fois rassasiées, nous profitons d’être dans le quartier pour aller jeter un œil aux salles de lecture de la BNF Richelieu qui ont rouvert cette année, en passant par le petit square au pied de mon ancien bureau. Nous commençons par aller voir la salle Labrouste, véritable chef d’œuvre architectural construit dans les années 1860. La structure se compose de 9 coupoles portées par de fins arcs métalliques ajourés posés sur des colonnettes de fonte. Les tables de lecture sont pourvues de lampes en opaline. L’ensemble est aérien, élégant. Puis nous nous rendons dans la salle Ovale, construite au début du XXe siècle, éclairée par une impressionnante verrière zénithale et 16 oculi répartis tout autour.
La fontaine des quatre fleuves entre la rue Lulli et la rue RichelieuLa salle LabrousteLa salle ovale
De là, nous gagnons le Palais Royal voisin. Outre la découverte du jardin, nous souhaitons passer à la billetterie du théâtre du Palais Royal afin de réserver des places pour la pièce qui se joue le soir-même : La Machine de Turing, que nous avions voulu voir lors de son passage à Romans mais qui était déjà complet quand j’avais appelé. Cette fois sera la bonne : nos deux places sont réservées . Nous repartons en traversant le jardin, en direction des colonnes de Buren et des fontaines mobiles de Paul Bury. Nous faisons bien entendu un petit arrêt ludique autour de ces deux œuvres contemporaines, entre selfies et escalade…
Jouer avec les reflets dans les fontaines mobiles de Paul Bury au Palais Royal
Le Petit Palais
De là, nous avons pris le métro pour quelques stations, direction les Champs Elysées pour visiter le Petit Palais. Edifié comme ses voisins le Grand Palais et le Pont Alexandre III pour l’exposition universelle de 1900, le Petit Palais a ensuite été transformé en musée pour accueillir les collections d’art de la ville de Paris. Il n’a depuis pas changé d’usage, se parant au début du XXe siècle de fresques et décors à la gloire de la ville. Depuis plus de 100 ans, les collections du musée se sont vues augmentées de nombreuses donations, en particulier d’artistes, de collectionneurs et de marchands d’art. Le Petit Palais présente aujourd’hui des œuvres majeures couvrant toute l’histoire de l’art depuis l’Antiquité. Parmi les noms que l’on croise, j’ai noté Géricault, Sisley, Rembrandt, Courbet, Manet, Delacroix, Monet (dont le célèbre « Impression Soleil Couchant » est accroché ici), Maurice Denis, Gauguin, Cézanne, … C’était le bâtiment qui avait guidé nos pas vers ce musée, mais le contenu vaut largement de s’y intéresser. Après les œuvres, nous profiterons d’une autre pépite du Petit Palais : son jardin, où nous prendrons un thé au milieu d’une végétation exubérante.
Le bâtiment a été construit pour abriter une exposition d’arts décoratifs dans le cadre de l’exposition universelle de 1900La galerie des sculptures rend hommage à l’art du XIXe siècleMosaïques au sol et ferronneries aériennes des rambardes des escaliersPeinture et sculpture dialoguent dans les allées.Élégants escaliersDans le jardin, les herbes de la pampa foisonnent
L’après-midi est déjà presque terminée. Nous retournons à l’hôtel afin de prendre possession de notre chambre et de nous reposer un peu avant de ressortir pour assister au spectacle.
L’hôtel était situé à deux pas de la Rue Crémieux, qui semble nettement moins populaire sur les réseaux sociaux qu’il y a 4 ou 5 ans
D’autres journées bien remplies nous attendent encore :
Une journée à Versailles (à venir)
Une seconde journée parisienne (à venir)
Informations pratiques :
Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries, Paris 1er – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE, tarif réduit pour les personnes accompagnant un mineur)
Hôtel de la Marine, place de la Concorde, Paris 1er – payant (gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans issus de l’UE) – la réservation d’un créneau horaire est obligatoire
BNF Richelieu, rue de Richelieu, Paris 2e – gratuit.A noter : La salle Labrouste abrite une bibliothèque de recherche à l’accès restreint. Il est toutefois possible de demander à accéder à l’entrée de la salle afin de l’admirer. La salle ovale est une salle de lecture publique ouverte à tous.
Petit Palais, Avenue Winston Churchill, Paris 8e – gratuit pour les collections permanentes
Théâtre du Palais Royal, rue de Montpensier, Paris 1er – Certains jours de la semaine, 1 heure avant le lever de rideau, les places restantes sont à 10 € pour les moins de 26 ans.
Mon dernier voyage en Bretagne a été un peu épique…. Je devais avoir une correspondance courte à Marne-la-Vallée mais une panne au nord de Lyon m’a fait la rater, et après avoir refusé le trajet de report proposé par la SNCF (deux heures d’attente à Marne puis deux heures d’attente à Massy….. des gares où il n’y a rien ni sur place ni à proximité), j’ai réussi à obtenir un trajet de substitution par Paris Montparnasse (et outre qu’il y a plus de choses à faire autour de Montparnasse, cela me faisait aussi arriver 1h15 plus vite à Rennes !). Après avoir rejoint la gare de Montparnasse, il me restait toutefois presque deux heures encore avant le départ du premier TGV qui n’était pas complet.
Alors, j’ai acheté un café à emporter et je suis allée faire un tour au jardin Atlantique. Peu connu des voyageurs, c’est un petit îlot de verdure situé pile au dessus de la gare Montparnasse. Il a été conçu en 1994 sur la dalle protégeant les quais et les voies, construite au moment de l’aménagement de la gare Montparnasse pour le TGV Atlantique. De nombreuses trémies disséminées dans le jardin permettent de ventiler les espaces de la gare et du parking adjacent.
Le jardin est entièrement entouré des immeubles de l’ensemble Maine-Montparnasse et déjà, dans le projet initial des années 1960, il avait été envisagé d’installer un espace vert à cet endroit.
Le jardin se compose d’un grand espace de pelouse central et d’allées s’enfonçant dans la verdure, au milieu d’aménagements paysagers formant autant de sous-jardins dont certains sont des aires de jeux pour enfants. Une passerelle en bois permet de longer le jardin en le surplombant légèrement.
Les végétaux rappellent les espèces de la façade atlantique : agapanthes, hortensias, fougères,… et même digitales ! Quelques bandes de lavandes font le bonheur des butineurs à cette période de l’année.
Dans un coin de la dalle, on trouve même un petit potager/jardin partagé que des habitantes du quartier étaient en train de désherber lorsque je suis passée.
Fleurs d’hibiscus au pied de l’immeuble MouchotteAmbiance sous-boisLa passerelle s’enfonçant dans la verdureDigitale pourprehortensiasJardin partagé au cœur des immeublesDans les lavandes…
Jardin Atlantique – Paris – juin 2020
(*) L’accès au jardin Atlantique peut se faire depuis la gare Montparnasse par un escalier au niveau de la voie n°1, depuis la rue du Commandant Mouchotte à l’aide d’un ascenseur situé presque en face l’accès à la gare par ce côté ou depuis la place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon en passant sous les immeubles.
Les états d’esprit du vendredi sont un exercice de style lancé par Zenopia et The Postman (qui ne bloguent plus maintenant). La règle est simple : on complète les différentes rubriques le vendredi.
[Vendredi 20 mars 2020] – [début xx.xx] [rédigé jeudi 19 mars tard… et programmé]
Fatigue : comme tout n’est jamais négatif dans une situation donnée : je peux me lever plus tard le matin (tout en commençant plus tôt à travailler), et sans les heures de trajets, j’économise beaucoup de fatigue !
Humeur : on va la garder bonne !
Estomac : a envie de petits plats réconfortants et de gâteaux gourmands !
Condition physique : je crois qu’on va oublier la marche pour quelques temps !
Esprit : vagabond
Boulot : après plusieurs jours d’incertitudes et de flottements pendant lesquels le télétravail était soumis à beaucoup de conditions restrictives (liées essentiellement à la garde d’enfants de moins de 16 ans), un nouvelle note de direction est arrivée dimanche à 17.00 (oui, j’ai vérifié mes mails pro tout le week-end…) : la présence sur le lieu de travail n’était plus obligatoire à compter de lundi et le télétravail devait être favorisé. Je suis donc en télétravail pour une durée indéterminée. Par contre, niveau intensité de l’activité, on n’a pas chômé cette semaine avec la mise en place du plan de continuité d’activité et l’accompagnement qui en a découlé ! Les journées ont été fort longues et le week-end sera bienvenu.
Culture : replays, DVDs, livres…. on a du temps pour cela !
Penserà : se laver les mains au savon… souvent, très souvent !
Avis perso : les réseaux sociaux n’auront jamais aussi bien porté leur nom qu’en cette période de confinement….
Message perso : Prenez soin de vous !
Loulous : sont tous à la maison… Ils sont cependant plutôt bien occupés avec les leçons et devoirs fournis par leurs enseignants.
Amitiés : vivent les apéros-Teams ! (et les déjeuners-Teams sont en projet…)
Sorties : clairement, ce n’est pas dans l’air du temps !
Divers : la voiture a eu la bonne idée de réussir son contrôle technique (après quelques péripéties… mais ça a fini par fonctionner ! )
Courses : minimales ( dois-je rappeler que le sur-stockage est inutile et contre-productif ou ça ira ?) et en magasin de proximité (avec l’attestation dûment remplie..)
Envie de : prendre l’air (et c’est là que je suis bien contente d’avoir au moins une petite cour)
Pic : je ne me lasse pas des vues sur les toits parisiens…. mais il risque de se passer un moment avant que je puisse de nouveau en profiter !
De passage à Paris, j’ai eu besoin de me dégourdir les jambes après une grosse journée de travail… Je suis donc partie à l’assaut de Montmartre et de ses marches….
Arrivée par le métro, je suis descendue à la station Anvers. De là, le Sacré Coeur en ligne de mire, impossible de se tromper de chemin : c’est tout droit ! Au pied de la butte, j’avise le funiculaire et les escaliers. Comme je suis venue là parce que j’ai besoin de marcher, je me lance à l’assaut des escaliers. 222 marches plus tard, je suis au pied de la basilique et Paris semble s’étaler à mes pieds.
Mais les lieux sont fort fréquentés, un peu trop touristiques et donnent finalement peu envie de s’y attarder. Mon regard se porte toutefois sur un immeuble haussmannien paré de rouge qui émerge au coin d’une pelouse en pente. Je reconnais l’une des vues stars parisiennes sur Instagram : si l’on rectifie l’horizon le long de la pente herbeuse, l’immeuble semble en train de s’enfoncer dans le sol. Je fais rapidement une photo car j’ai envie de voir si je réussis moi aussi à reproduire l’effet (trêve de suspense : la réponse est oui, j’y suis parvenue !).
Je contourne le Sacré Coeur par la gauche, m’éloignant du Montmartre touristique. Je croise plusieurs volées d’escaliers. Le printemps commence à pendre ses marques dans les arbustes des jardinets qui les longent.
J’arrive à l’arrière de la grande église. Je ne croise plus que des habitants du quartier venant récupérer leurs enfants à la crèche ou à la garderie.
Le soleil décline, et dore les immeubles. Les rues pentues bordées d’immeubles Art Déco succèdent aux villas. Les vignes n’ont pas encore retrouvé leurs feuilles. Et la bicoque qui héberge le Lapin Agile semble sortie d’un autre temps, vestige d’une époque où les immeubles voisins n’existaient pas et où Montmartre était un quartier de bohème.
Je descends la rue des Saules et je quitte la Butte Montmartre. La journée s’achève… Il est temps pour moi d’aller me reposer…
Le fameux « immeuble qui tombe »….
Escaliers montmartrois
Basilique du Sacré Coeur
Rue du Mont Cenis
Rue des Saules
Le cabaret « Au lapin agile »
Porte d’immeuble dans les escaliers de la rue des Saules
En proposant ce thème, j’ai aimé que lettre(s) puisse désigner une correspondance, un ouvrage littéraire mais aussi faire référence à n’importe quelle écriture…
J’aime beaucoup les enseignes aux jolies typographies. J’aime beaucoup les jolies typographies un peu partout d’ailleurs. Je me suis un temps essayée à la calligraphie (mais je manque de patience pour arriver à des résultats probants).
J’aime donc les jolies lettres (du moins, celles que moi je trouve jolies ! )…. et je les prends en photo chaque fois que c’est possible. J’ai donc dans mon stock un nombre certain de devantures plus ou moins récentes qui auraient tout à fait eu leur place ici.
Mais lors de mon dernier déplacement (professionnel) à Paris, je suis passée par hasard à côté de l’entrée de la station de métro Lamarck-Caulaincourt dans le 18e arrondissement. Entre l’escalier, le panneau à la typographie art déco et le fléchage sur le lampadaire, elle est plutôt photogénique et elle fait sans doute partie des entrées de stations de métro les plus photographiées de Paris ! Et je n’ai pas pu résister…. surtout que j’ai trouvé qu’elle serait parfaite pour illustrer les lettres….
Station de métro Lamarck-Caulaincourt – Paris – février 2020
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Pour voir les lettres des autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….
Un soir de déplacement professionnel, j’ai eu envie d’aller faire un tour au pied de l’Arc de Triomphe. J’ai eu la chance d’arriver à l’heure où le soleil se couche, nimbant le monument d’une lueur presque irréelle.
J’ai ensuite commencé à descendre les Champs Elysées. Mais entre la foule et les néons, j’ai vite perdu tout intérêt pour les lieux. J’ai alors bifurqué en direction de la Seine. J’avais dans l’idée de jeter un oeil à la Tour Eiffel et marcher un peu le long des quais.
En arrivant au pont de l’Alma, je n’ai pas pu manquer les vastes panneaux indiquant les bateaux-mouches, ni les nombreux navires amarrés au quai. Plusieurs cars s’agglutinait sur le parking et le dernier venait de libérer un groupe de touristes asiatiques qui se précipitaient vers les portillons d’accès aux bateaux.
C’est alors que j’ai remarqué l’absence de queue à la caisse et une indication du prochain départ 5 minutes après. Plusieurs fois, j’avais hésité à m’offrir cette croisière (comme se plaisent à l’appeler les différentes compagnies de bateaux promenant les touristes sur la Seine). L’occasion était trop belle pour la manquer ! Quelques instants plus tard, je prenais place sur le pont supérieur, m’asseyant sur tribord, le long du bastingage.
19.00 en janvier, inutile de préciser qu’il faisait déjà nuit noire.. et que les températures n’étaient pas bien élevées. Je m’emmitouflais donc dans mon manteau, resserrant mon écharpe autour de mon cou, bien décidée à profiter des monuments by night.
Passer sous les ponts en entendant l’écho des bruits de notre bateau. Regarder les rares passants sur les quais aux ambiances de films noirs. Croiser les bars et restaurants flottants. Admirer les façades majestueuses. Apercevoir le chantier de Notre Dame. Deviner des vies dans les bâtiments. S’émerveiller devant la Tour Eiffel, qui s’est mise à scintiller à notre passage.
La promenade sur la Seine a duré un peu plus d’une heure, vite passée malgré le froid qui commençait à m’engourdir les orteils, et nous étions de retour au port de l’Alma….
Une prochaine fois, je le ferai de jour pour avoir encore une autre vision de la ville !
Fin de journée au pied de l’Arc de Triomphe
La Tour Eiffel depuis la port de la Conférence
L’hôtel de la Monnaie de Paris
Passer sous les ponts
Ambiance de film noir sur les quais
Fin de promenade sur la Seine
Promenade en bateau-mouche – Paris – janvier 2020
(*) Le hasard m’a fait emprunter la compagnie des bateaux-mouche mais plusieurs autres compagnies proposent des prestations similaires à des tarifs comparables sur la Seine. Chaque compagnie propose son point de départ, plusieurs sont situés aux environs de la Tour Eiffel mais il y en a aussi qui partent de l’île de la Cité.
Lors d’un de mes derniers séjours professionnels à Paris, j’ai pris le temps d’une balade à pied autour de la Butte Montmartre.
Partie de derrière la gare Saint Lazare, j’ai commencé par me laisser hypnotiser par les voies ferrées. Cet enchevêtrement de rails est un véritable appel au voyage et à la découverte !
Rapidement arrivée place Blanche, je suis passé à côté du Moulin Rouge. Puis j’ai remonté la rue Lepic en direction de la Butte. La pluie a alors décidé de s’inviter, histoire d’apporter une autre ambiance…
Au niveau des vignes de Montmartre, si les gouttes étaient nombreuses, elles rendaient les rues désertes. Alors que la nuit était tout juste tombée, l’ambiance était vraiment particulière aux alentours du Sacré Coeur et de la place du Tertre vidée de ses peintres et des touristes.
J’ai pris des escaliers un peu au hasard pour descendre, loin des circuits classiques. J’ai fini par arriver au pied du funiculaire. De là, la vue en contre-plongée sur le Sacré Coeur est impressionnante.
Les magasins de tissus et les merceries du quartier étaient en train de fermer leurs portes et de tirer leurs rideaux de fer derrière les derniers clients.
Un dernier coup d’oeil depuis le coin de la halle Saint Pierre sur l’église et j’ai filé prendre le métro le plus proche pour me mettre à l’abri d’une pluie de plus en plus battante….
Les voies ferrées de la gare Saint Lazare depuis la place de l’Europe
Rue Lepic
la fontaine du château d’eau, où se trouve le siège de la Commanderie du Clos Montmartre
Le Consulat, institution montmartroise, que l’on retrouve sur un tableau de Maurice Utrillo
rue Saint Rustique
vue sur le Sacré Coeur depuis la halle Saint Pierre