Si je compte bien, la dernière fois que je vous ai proposé un billet avec des photos en vrac, cela remonte à juillet dernier, soit il y a 6 mois ! Clairement, ce n’est pas parce qu’il ne s’est rien passé depuis, mais plutôt car toutes mes photos ont réussi à trouver une place dans un article plus structuré. Or, en ce début d’année, je m’aperçois que j’ai quand même pas mal d’images que je ne sais pas trop comment partager avec vous. Il m’a donc semblé logique de vous proposer un nouveau mois en vrac…
Commencer l’année
J’ai débuté l’année avec une très jolie composition florale, de chez Fleurs d’Eucharis(rue des Alpes à Valence).
Du miel et des pierres en Ardèche
Au calendrier de l’après de Rhône Crussol Tourisme, j’ai eu le plaisir de gagner du miel. Je suis donc allée à la miellerie A Tire d’Aile pour récupérer mon lot de 3 pots de miel… et j’en ai acheté un en plus car je n’arrivais pas à me décider sur lequel prendre parmi les variétés proposées.
Miellerie A Tire d’Aile – La Bâtie – Champis – Ardèche
J’en ai profité pour faire un tour (très) rapide dans le village de la Bâtie à Champis. Il faisait en effet très froid et le vent soufflait fort. J’avais envisagé de faire le circuit des mégalithes mais je me suis contentée d’un coup d’œil à la Pierre Branlante. Je reviendrai pour voir les autres pierres !
Vue sur la campagne depuis la table d’orientation de la mairieLa pierre branlante de la Bâtie, à la sortie du village
Champis – Ardèche
Autour de la truffe à Valence
En janvier (le samedi 21 et le dimanche 22 plus précisément), il y a également eu le festival Truffe – une planète à déguster à Valence. L’an dernier, j’avais visité une exploitation trufficole. Cette année, je me suis contentée de faire un tour avec Mr 2e sur le marché du terroir et sous le chapiteau des animations où nous avons dégusté ravioles et beurre à la truffe.
J’ai bien aimé les messages truffés sur les tables, la vaisselle et les serviettes !
Une promenade matinale à Lyon
Alors que Melle 3e est en pleine réflexion concernant sa future orientation post-bac, nous avons commencé à arpenter les salons et journées portes ouvertes. Ainsi, le dernier week-end de janvier, nous étions à Lyon. Nous en avons profité pour une promenade en ville, de Bellecour aux Subsistances, en passant par la rue de la République, la place des Terreaux, et les quais de Saône. Nous sommes également aller voir les locaux de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Nous avons ainsi jeté un œil à l’exposition Diatomées, et en particulier dans le Réfectoire des Nonnes où étaient présentées des réalisations des élèves de 4e année.
La fontaine Bartholdi de la place des Terreaux (à sec en cette période hivernale) // le calme des quais de Saône un samedi matin de bonne heureLa grande verrière de l’ENSBA aux Subsistances // Diatomées dans le Réfectoire des Nonnes
Le mois de novembre a été bien rempli avec de jolis projets, beaucoup de travail, de chouettes découvertes mais aussi des moments partagés avec des copains, autour de valeurs et d’intérêts communs.
48 heures en Seine et Marne
Le grand week-end du 11 novembre m’a permis de rejoindre les copains pour fêter des anniversaires. Comme nous venions d’un peu partout, nous avions fait le choix de nous rejoindre en région parisienne. Nous avions loué un gîte pour nous loger au fin fond de la Seine et Marne. Je suis pour ma part arrivée en train à Paris où j’ai récupéré une voiture de location, et 3 des copains. Après quelques bouchons pour sortir de la capitale (en même un soir de début de week-end prolongé à 17.00 pouvait-il en être autrement ?), et un peu de route, nous avons posé nos bagages.. et commencé une soirée papotage & rires.
Gâteau d’anniversaires // vue depuis la fenêtre de la chambre au petit matin
Le lendemain, après une matinée tranquille, nous avons décidé d’aller nous promener à Barbizon. Ce village est célèbre pour avoir été la source d’inspiration des peintres pré-impressionnistes. Ainsi Jean-François Millet a peint à partir des paysages des environs plusieurs de ses tableaux, dont l’Angélus ou les Glaneuses. L’école de Barbizon comptait également dans ses rangs Corot, Daubigny… Plus tard, d’autres peintres viendront dans les pas de ces « anciens » et Barbizon sera fréquentée par Monet, Sisley et Renoir.
A Barbizon, nous avons croisé la meute de chiens de Mauro Corda // on trouve des galeries et lieux d’exposition parfois dans des endroits insolites
Aujourd’hui, le village garde la trace de ses illustres visiteurs au fil des petites rues pavées et le long des allées bordées de villas. Le lieu était donc parfait pour une balade sans contrainte, permettant de profiter du beau temps sans pour autant nécessiter un effort physique qui n’aurait pas forcément convenu à tous. Si nous avions un temps évoqué la possibilité de visiter l’un des musées du village, le soleil et la clémence des températures nous en ont dissuadé !
Jolies villas et chapelle charmante à Barbizon
Nous sommes revenus au gîte à la nuit tombée, où nous avons commencé à préparer le repas pour la soirée d’anniversaire tout en discutant beaucoup et longtemps… Le lendemain, nous devions rendre les clés avant 10.00 mais n’avions pas envie de nous séparer si tôt. Alors, nous sommes allés voir d’un peu plus près le château de Vaux le Vicomte, devant lequel nous étions passés la veille en allant à Barbizon. Il était exceptionnellement fermé et nous n’avons pas pu le visiter, ni même en découvrir les jardins, mais le point de vue depuis l’allée qui y mène est déjà impressionnant. Avec le soleil, nous avons pris notre temps, discutant encore et encore (sans doute notre activité favorite au cours de ce week-end !), retardant le moment inéluctable où nos chemins devraient se séparer…
Le château de Vaux le Vicomte à travers la grille principale // le mur d’enceinte du domaineC’est encore l’automne
une fin d’après-midi à Lyon
Mi-novembre, la région Auvergne Rhône-Alpes organisait les Sommets du Tourisme, des rencontres et temps d’échanges entre professionnels. J’y ai été invitée en tant qu’Éclaireuse pour Partir Ici, le guide en ligne d’Auvergne Rhône-Alpes Tourisme. Malheureusement, en raison d’un emploi du temps professionnel chargé (et parce que le blog et les activités qui y sont liées se font sur mes temps de loisirs), je n’ai pas pu me libérer pour assister aux conférences et ateliers qui semblaient pourtant très intéressants. J’ai quand même pu rejoindre les autres éclaireurs présents à la fin de la première journée pour un moment convivial à l’Hôtel de Région à Lyon.
Le hall de l’Hôtel de Région à Lyon // vin pétillant du Bugey
Nous avons commencé par découvrir des produits des terroirs de notre région : vin pétillant du Bugey, jus de fruits, charcuteries et fromages, pâté aux pommes de terre du Bourbonnais, fromage d’Abondance, pommes du Pilat, chocolats.. Il y en avait pour tous les goûts !
Gourmandises salées et sucrées, issues de la région Auvergne Rhône Alpes
Après cela, nous nous sommes retrouvées (et oui, nous n’étions que des filles !) pour prendre un verre tout en discutant. C’est toujours un plaisir de rencontrer d’autres personnes avec qui je partage l’envie de faire découvrir ma région, et de les revoir ensuite au fil des occasions. Cette fois encore, c’était un très agréable moment, même si j’ai du filer assez rapidement afin de ne pas louper le dernier TGV pour rentrer à la maison !
Je n’étais allée qu’une seule fois à la Biennale d’art contemporain de Lyon, et c’était en 1997 ! Depuis que je me suis installée dans la Drôme, à chaque édition, je me disais qu’il faudrait que j’aille y faire un tour, sans jamais réussir à trouver le bon moment. Cette année, j’ai repéré les affichages à la gare de Lyon Part Dieu à la fin de l’été. Chaque jour, ils me servaient de rappel alors, début octobre, j’ai pris le train un samedi, direction Lyon avec en point de mire deux lieux d’exposition : les Usines Fagor et le Musée Guimet. En effet, si en 1997, l’intégralité de l’exposition avait lieu dans un unique lieu (à l’époque, la Halle Tony Garnier), elle est maintenant éclatée entre une douzaine d’endroits dans la ville dont six payants (outre ceux où je suis allée, il y a aussi le Musée d’Art Contemporain, Lugdunum, le musée Gadagne et le musée de Fourvière).
Aux anciennes usines Fagor, le visiteur est accueilli par la fresque « Warm in your memory » de Stephen Powers, vestige de la Biennale de 2019
Les Usines Fagor
J’ai choisi de commencer ma journée à la biennale par les Usines Fagor où je suis arrivée quasiment à l’ouverture. Situées dans le quartier de Gerland, cet ancien site industriel accueille temporairement des manifestations culturelles et c’est la seconde fois que la biennale d’art contemporain y pose ses œuvres. Il s’agit du principal lieu d’exposition de cette édition 2022. Après avoir pris mon billet, j’entre dans le premier hall d’exposition. En effet, la biennale a investi plusieurs bâtiments dans les anciennes usines et le parcours se répartit autour de sept halls, abritant chacun une ou plusieurs œuvres.
Comme dans toute exposition multi-artistes de cette envergure, il y a des œuvres qui me laissent relativement indifférente tandis que d’autres me fascinent complètement. Assez rapidement, je sors un stylo pour noter d’un petit cœur les réalisations qui me plaisent le plus. Il n’y en aura finalement pas tant que ça (un coup de cœur, cela doit se mériter ! ). Face à l’immensité des lieux, et au nombre d’œuvres présentées, je pense que j’en loupe quelques-unes (cela sera confirmé ensuite lors d’un échange que j’aurais avec Melle 3e qui a visité les mêmes lieux dans le cadre d’une sortie scolaire et me parlera d’œuvres que je ne me souviens pas avoir aperçues). Mais qu’importe puisque je ne cherche pas l’exhaustivité !
Le travail photographique de certains artistes est complètement noyé dans la masse et l’immensité des lieux et des autres installations, parfois monumentales ou complètement immersives. Je note toutefois les natures mortes de Buck Ellison, dont la présentation sur fond de papier peint ancien tranche singulièrement avec le côté très brut des lieux.
Le hall numéro deux entraine le visiteur au cœur des manifestations à Bogota, au pied du Monumento a los héroes, symbole des luttes sociales, détruit en 2021, dans une œuvre de Daniel Otero Torres. Plus loin, le hall numéro trois continue à tisser les liens entre art et société avec des installations sur le thème des migrations de population, et de l’accueil des étrangers en partant d’un texte d’Eschyle écrit il y a 2500 ans (comme quoi ce thème est universel…). C’est dans ce même bâtiment que l’on croise une installation de Nadia Kaabi-Linke, toute en fragilité, écho au sous-titre de cette biennale : « Manifesto of fragility ». On peut d’ailleurs noter que le choix même des lieux, désaffectés, entre en résonance avec le thème.
Nature morte par Buck EllisonA Los Héroes – Daniel Otero TorresLe chuchotement du chêne – Nadia Kaabi-LinkePoésie fragile des lieux désaffectés
L’un de mes trois plus gros coups de cœur, je l’ai rencontré dans le hall numéro quatre… Là, l’artiste belge Hans Op de Beeck a complètement investi l’espace dans une installation totalement immersive. We were the last to stay plonge le visiteur dans un monde monochrome gris. J’ai l’impression de me retrouver dans un univers post-apocalyptique d’où toute forme de vie s’est évaporée. J’ai en plus la chance d’être presque seule au milieu de l’œuvre, renforçant encore cette impression d’être à la fois ici et ailleurs, maintenant et jamais. Je suis restée un très long moment, complètement fascinée par cet univers.
We were the last to stay – Hans op de BeeckWe were the last to stay – Hans op de Beeck
Mon second gros coup de cœur aux Usines Fagor est arrivé dans le hall numéro six, au milieu des œuvres de Julian Charrière, un artiste suisse inspiré par la minéralité des milieux naturels. Plongé dans l’obscurité, une installation monumentale combinant vidéo, sculpture et ambiance sonore évoque la désorientation de l’homme face à l’immensité des paysages glaciaires. Pour ma part, j’ai été complètement hypnotisée par l’effet induit par la vidéo projetée avec le bloc de pierre carotté au premier plan (au point de m’asseoir au sol pour mieux me laisser happer par l’installation !).
Vidéo et sculpture de Julian Charrière
La visite se termine par le plus grand hall, abritant plusieurs dizaines d’œuvres variées. Beaucoup d’entre elles n’ont pas su me toucher. J’ai toutefois noté l’installation Standing by the ruins of Aleppo de Dana Awartani qui reproduit en carreaux de terre colorées le sol de la mosquée détruite d’Alep, et qui entre en écho avec les fenêtres peintes en couleur du bâtiment. J’ai aimé l’effet produit par les pièces de la collection du Musée des Hospices Civils de Lyon déposées le long des parois de containers. J’ai aussi retrouvé avec plaisir les Moss People de Kim Simonsson que j’avais déjà croisé à Lille où ils étaient exposés en version géante le long de la rue Faidherbe dans le cadre de Utopia.
Standing by the ruins of Aleppo – Dana AwartaniCollections du musée des Hospices Civils de LyonMoss people – Kim Simonsson
Le musée Guimet
Après avoir déjeuné rapidement en sortant des Usines Fagor, je me suis dirigée vers le musée Guimet. Après avoir un temps abrité les collections d’arts asiatiques d’Emile Guimet (celles-ci seront transférées à Paris dans un bâtiment construit à l’identique) puis été utilisé comme patinoire, le musée deviendra pendant une centaine d’années le musée d’histoire naturelle de la ville de Lyon. Il a fermé ses portes en 2007 et ses collections ont été transférées au musée des Confluences. Le bâtiment est depuis à l’abandon. La biennale a investi les différents espaces de l’ancien musée, faisant une nouvelle fois résonner un lieu désaffecté.
Tout au long de la visite, on se retrouve face aux vestiges de l’ancien musée : panneaux explicatifs, compactus dans les anciennes réserves, couloirs obscurs vidés de leurs dioramas, vitrines poussiéreuses, verrière et plafonds abîmés. Les lieux n’ont pas été rénovés (du moins, ils l’ont été a minima afin de garantir l’accueil du public selon les normes de sécurité), offrant une étrange impression de pénétrer dans un lieu interdit, délabré, fragilisé par le temps. Quelques œuvres ont bien entendu retenu mon attention, mais c’est sans doute cette atmosphère qui m’a le plus enchantée avec son ambiance un peu urbex qui sollicite non seulement la vue mais aussi l’ouïe et l’odorat…
Ambiance « La Nuit au Musée »L’escalier monumentalDans la rotondeLes poignées des tiroirs sous les vitrines de la galerie sont en forme de tête de lionDans ce couloir, où se trouvaient auparavant des dioramas et des présentations d’animaux naturalisés, les vitrines sont éventrées et une forte odeur de terre se fait sentir…
Parmi les œuvres que j’ai notées, il y a les étranges cocons de Tarik Kiswanson accrochés au plafond d’une ancienne salle d’exposition, les sculptures en céramique de Nicki Green déposées dans les circulations techniques désertées ou encore Impulse, installation sonore et lumineuse in situ d’Evita Vasiljeva dans les réserves vidées.
Les cocons de Tarik KiswansonCéramique de Nicki GreenImpulse – Evita Vasiljeva
Mais, mon gros coup de cœur parmi les œuvres installées au Musée Guimet, c’est Grafted Memory System qui occupe l’intégralité de l’espace sous la verrière. Ugo Schiavi a créé une installation immersive in situ composée d’éléments naturels et artificiels dans des vitrines, formant une œuvre vivante. J’ai eu l’impression de me promener dans un musée qui aurait été laissé à l’abandon (splendide écho au lieu !) et où la nature aurait partiellement repris ses droits. Les détails fourmillent, et l’ensemble est rehaussé par une bande son légèrement angoissante.
Grafted Memory System – Ugo SchiaviGrafted Memory System – Ugo Schiavi – l’œuvre occupe tout l’espace au centre de l’ancienne salle principale du Musée Guimet, sous la verrièreGrafted Memory System – Ugo Schiavi
Après avoir exploré ces deux lieux, les deux plus grands de cette édition 2022, je n’ai pas eu envie de continuer à visiter d’autres lieux de la biennale. J’espère toutefois avoir le temps/l’occasion de découvrir les autres propositions avant la fin de la biennale le 31 décembre 2022 !
(*) L’accès aux différents lieux payants se fait avec une unique billet qui permet une entrée sur chaque site une fois durant toute la durée de la biennale. Les tarifs et conditions de visite sont à retrouver sur le site internet de la biennale. J’ai par ailleurs aimé que les visiteurs soient incités à venir en transports en commun ou en vélo via un tarif réduit spécifique accessible sur présentation d’un casque de vélo, d’un abonnement aux transports en commun ou d’un billet de TER du jour.
Après une longue période où je suis moins souvent allée au bureau, entre congés et télétravail à plus ou moins plein temps, me voilà de nouveau 4 fois par semaine à Lyon. Mais l’avantage à la fin de l’été/début de l’automne, c’est que mes horaires correspondent aussi à ceux du lever et du coucher du soleil. Je peux ainsi profiter de belles couleurs dans le ciel et d’heures dorées magiques sur la campagne.
Et parfois, le destin ajoute un petit plus pour que le trajet soit encore plus exceptionnel. Cela a été le cas un soir où en rentrant, il y avait des paons qui picoraient tranquillement au bord de la route accompagnés de quelques poules.
Lever de soleil au-dessus du Vercors depuis ChabeuilPetit matin à la gare de Valence TGVCroiser des paons au bord de la route dans la campagne de la plaine de ValencePoule à l’heure dorée dans la campagne de la plaine de Valence
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J’ai également retrouvé le métro lyonnais au quotidien… L’occasion de faire quelques photos plus graphiques.
SAMEDI 27 JUIN. J’ai eu besoin d’aller en ville (une semaine que la pile de ma montre était arrêtée, cela devenait pénible de ne pas avoir l’heure au poignet !). J’en ai profité pour acheter deux bricoles en plus… et comme il faisait chaud, je suis allée prendre un bubble-tea chez Tamper & Yummy !
Bubble tea sapin/perles à la cerise
(*) Tamper & Yummy, rue Dauphine, 26000 Valence (entre le théâtre et la mairie)
En fin de journée, alors que les températures baissaient tout doucement, j’ai pu profiter du point de vue sur la Raye depuis Montvendre….
Point de vue sur la Raye depuis Montvendre – Drôme
DIMANCHE 28 JUIN. Il continue à faire très chaud : c’est donc le temps idéal pour déguster une excellente glace. Pour cela, direction la Fabrique Givrée à Tournon….
Sorbets Fraise Mara des Bois et Basilic-Menthe fraîche
(*) La Fabrique Givrée, 55 Impasse Burgunder, ZAE Champagne, 07300 Tournon-sur-Rhône (terrasse éphémère sur le parking de l’unité de production)
MERCREDI 1er JUILLET. Le challenge de la fin de journée était de réussir à passer entre les gouttes pour aller prendre le train. Mission réussie : j’étais sur le quai (à l’abri du auvent) quelques minutes à peine avant les premières gouttes d’un orage plutôt violent !
VENDREDI 3 JUILLET. J’ai choisi des tournesols pour mettre un peu de couleur dans la maison.
Le week-end dernier hésitait entre pluie et soleil…
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De passage au théâtre de la Ville, j’ai croisé Nounours !
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Cela faisait 1 an que mon train ne repartait plus de la gare de Lyon-Part Dieu et que donc je n’avais pas emprunté ces escaliers pour sortir du métro. Des messages invitant à prendre les escaliers ont fait leur apparition !
Les états d’esprit du vendredi sont un exercice de style lancé par Zenopia et The Postman. La règle est simple : on répond aux questions dans l’ordre et le vendredi.
[Vendredi 20 décembre 2019] – [début xx.xx] [rédigé jeudi 19 décembre tard… et programmé]
Fatigue : Ce n’est pas catastrophique mais ce n’est pas idéal non plus….
Humeur : C’est parti pour Noël !
Estomac : j’ai commandé du fromage pour Noël… je me suis peut-être laissée emporter… On aura sans doute du fromage pour plusieurs jours….
Condition physique : mais pourquoi le ligament interne de mon genou gauche se remet-il à me faire mal ?
Esprit : vagabond, tendance Noël
Boulot : ce soir, c’est les vacances ! Entre grèves (et donc un seul train pour chaque trajet quotidien) et déménagement, la semaine a été bousculée….
Culture : je suis allée visiter le théâtre de la ville de Valence, un charmant petit écrin à l’italienne, rose poudré et doré (je vous en reparlerai !)
Penserà : emballer les cadeaux qui ne le sont pas encore.
Avis perso : Plusieurs collègues m’ont dit « j’aime beaucoup tes boucles d’oreille » cette semaine… J’avais sorti mes petits sapins de Noël !
Loulous : on va pouvoir passer un peu de temps ensemble…. ça devient rare !
Amitiés : j’ai croisé pas mal de têtes connues en ville cette semaine, autour d’un café ou d’un verre en terrasse (il a fait incroyablement doux ! )
Sorties : puisque ce sont les vacances, forcément, ça va me donner l’occasion de sortir un peu plus… surtout avec les festivités de Noël qui arrivent !
Divers : Alors, on a déménagé cette semaine au bureau… Mercredi, je n’avais accès ni à mon ancien ni à mon nouveau bureau… soit. Théoriquement, jeudi en arrivant, je n’avais plus qu’à vider mon carton (je dis bien « mon » carton, puisque je n’en ai qu’un seul… je suis assez minimaliste !). Sauf que jeudi matin, ça ne s’est pas exactement passé ainsi…. En arrivant, j’ai eu l’impression de débarquer au milieu d’un chantier de construction. Sauf que ce n’était pas juste une impression : pas de connexion réseau, pas d’électricité dans les goulottes, pas de vitres sur les cloisons intérieures qui doivent en avoir, des fils qui pendent partout du plafond, les ouvriers qui s’activent…. ma table qui n’était pas de la taille prévue (c’est le point qui a été le plus vite réglé par un échange avec une située dans un bureau voisin… Merci aux collègues qui ont fait le nécessaire pour la déplacer !) Et ce n’était que le début des surprises ! Quand j’ai cherché mon carton : impossible de le trouver ! Là, j’ai commencé à être vraiment un peu énervée…. (même mon chef qui est à Paris s’en est rendu compte… ). De 9.30 à 12.30, j’étais en visio donc j’ai voulu me connecter sur le wifi (rappel : les prises réseau n’étaient pas brassées ! ) Sauf que mon ordinateur refusait de voir les bornes wifi : le driver n’était pas assez à jour… Il a fallu 30 min pour tout installer correctement (merci à P., un de nos directeurs, dont ce n’est donc plus le boulot mais qui l’a fait après m’avoir en plus proposé son bureau dans un autre bâtiment… ça devait vraiment se sentir en fait que j’étais énervée ! ). Finalement, à 11.00, en plein milieu d’une de mes réunions, on m’a signalé qu’on avait peut-être retrouvé mon carton (et oui, c’était bien lui ! )… et tout a commencé à rentrer dans l’ordre ! Après une coupure d’électricité d’une petite heure dans l’après-midi, on avait enfin le courant aux prises, l’interrupteur de la lumière qui fonctionne et du réseau ! Et comme les ouvriers ne manipulaient plus les câbles dans les faux plafonds et ne découpaient plus les plaques d’isolant, ma réaction allergique à la poussière de l’air ambiant s’était calmée aussi… Finalement, à 17.00, une fois nos babioles installées (et les câbles rangés dans le plafond), notre bureau commençait à ressembler à un vrai bureau !
Et d’ici que j’y retourne, les cloisons vitrées devraient être installées ! En plus, il est lumineux et plutôt grand ce bureau….
Courses : il faut que j’aille récupérer la (grosse) commande de fromage demain.
Les états d’esprit du vendredi sont un exercice de style lancé par Zenopia et The Postman. La règle est simple : on répond aux questions dans l’ordre et le vendredi.
[Vendredi 13 décembre 2019] – [début xx.xx] [rédigé jeudi 12 décembre tard… et programmé]
Fatigue : je commence à avoir vraiment hâte d’être en congés.
Humeur : excellente
Estomac : les papillotes sont de sortie !
Condition physique : je suis fatiguée mais en même temps, j’ai envie de bouger… subtil équilibre à trouver !
Esprit : vagabond, tendance Noël
Boulot : avec les grèves, c’est beaucoup de télétravail… mais comme on déménage la semaine prochaine, il a bien fallu que je monte un peu à Lyon pour faire les cartons et parler aménagement !
Culture : je me suis (un peu) remise à la lecture et j’ai fini un court roman le week-end dernier.
Penserà : commander la bûche pour le réveillon de Noël, et le fromage aussi d’ailleurs.
Avis perso : j’étais contente d’avoir l’occasion de passer à Romans de nuit en début de semaine, et de profiter (rapidement à cause de la pluie battante) des décorations de Noël et de la projection sur la tour Jacquemart (ce n’est pas la même que l’an dernier en plus)
Message perso : je m’occupe de la bûche pour Noël (et du fromage aussi) !
Loulous : il y en a un qui part pour quelques jours à Berlin avec sa classe…. et les deux autres qui attendent les vacances avec impatience !
Amitiés : avec un peu de chance, le temps permettra d’aller boire un verre de vin chaud en fin de journée…
Sorties : un tour au village de Noël à Valence si la météo le permet, un aller/retour à Grenoble…
Divers : les réunions au lycée, toujours un grand moment…. les enfants sont donc en 1ère et certains parents posent des questions du style « et si mon enfant veut faire telles études, échoue lors de sa première année et qu’il veut du coup aller faire telles autres études mais qu’il n’a pas pris la spécialité X dont il n’avait pas besoin pour son 1er choix d’études mais qui serait nécessaire pour son 2e choix, comment va-t-il faire ? » (je précise que je n’invente pas, cette question a vraiment été posée !) Sérieusement, on ne peut pas juste les laisser faire ce qui leur plait, et pour lequel ils sont motivés et réussiront donc bien à s’en sortir ? On est vraiment obligé de penser dès la classe de 1ère à un hypothétique échec dans le supérieur ? (ouf ! c’est ce que le directeur a globalement répondu…. )
Courses : de quoi faire une tartiflette (c’est une commande !)
Envie de : passer une soirée au coin de la cheminée !
Pic : à partir de lundi, mes trains de retour du travail ne partiront plus de Perrache
Dimanche dernier, nous avons fêté un anniversaire… avec un entremets Rose Baiser de la maison Guillet…
(*) Maison Guillet, place du Champ de Mars à Valence et place Jean Jaurès à Romans
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Avec des collègues, nous sommes allés déjeuner à Une faim d’apprendre, un restaurant d’application à Lyon. Nous avons choisi le menu « on fait confiance au chef » et n’avons pas été déçus.