Ce mois de juillet aura été pour moi une alternance de jours de travail et de jours de congés. Le soleil a été de la partie, cependant parfois accompagné d’orages… et la chaleur aura été bien présente !
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J’ai encore pas mal couru après le temps, que ce soit professionnellement ou personnellement. Aussi, les vacances qui débutent sont plus que nécessaires. Par conséquent, le blog aussi va passer en mode vacances. Quelques articles sont d’ores et déjà programmés, en particulier pour le projet 52, mais je n’en écrirai pas de nouveau avant au plus tôt la mi-août. De même, je ne garantis pas de venir lire les commentaires au fur et à mesure (mais je viendrai les lire ultérieurement, aussi n’hésitez pas à en laisser ! ).
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J’ai parfois profité de la douceur des soirées pour des promenades dans la campagne. En début de mois, il restait encore des champs à moissonner.
La Baume Cornillane – Drôme
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Je suis retournée dans le Vieux Lyon. Cela faisait longtemps que je n’y étais pas allée et encore plus longtemps que je n’avais pas pris le temps d’y flâner un peu. J’avais découvert ce quartier et ses traboules en 1996 lors de mon premier séjour dans la ville, alors que je faisais un stage dans une ville de la proche banlieue lyonnaise. Depuis, c’est avec un plaisir toujours renouvelé que j’emprunte ces traboules et admire les cours intérieures.
Galeries et tour d’escalier – le charme des cours intérieures des riches demeures de la RenaissanceLa place de la Basoche était autrefois un ensemble de maisons Renaissance. Celles-ci ont été détruites à la fin des années 1960 à cause de leur insalubrité. C’est devenu un square qui offre une vue sur les anciennes cours intérieures des bâtiments voisins, leurs cages d’escaliers et leurs galeries couvertes.
Vieux Lyon – Rhône
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J’ai profité d’achats à faire à Grenoble pour retourner au Neko Café, le bar à chats où j’allais quand Mr 1er était étudiant dans la ville. J’y ai retrouvé avec plaisir Madeleine et ses camarades.
Madeleine ne semble pas dérangée par notre présence à la table voisine !
J’ai également fait un saut à la librairie Arthaud, une institution grenobloise installée dans deux hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles, agencés autour d’une cour (maintenant couverte d’une verrière).
L’escalier monumental de la librairie Arthaud
(*) Neko Café, rue Jean Jacques Rousseau, Grenoble (38) (**) Librairie Arthaud, à l’angle de la Grande Rue et de la rue Jean Jacques Rousseau, Grenoble (38)
Cette semaine, le projet 52 nous invite à choisir entre ville et campagne… Une phrase attribuée à Alphonse Allais dit qu’il faudrait installer les villes à la campagne.
J’ai grandi dans un village de la campagne bretonne. J’ai ensuite été citadine durant mes études puis mes premières années de vie professionnelle (au point que j’avais le métro parisien au bout de ma rue) avant de choisir de m’éloigner un peu de mon lieu de travail pour habiter une petite ville au milieu de la forêt. En arrivant dans la Drôme, j’ai habité une maison isolée au milieu des champs. Et finalement, j’ai fait le choix d’une maison en cœur de village, au pied du Vercors, d’où je peux gagner les champs et la campagne en quelques minutes à pied, et où la ville reste facilement accessible. C’est, pour moi, la meilleure situation !
Et puis, cela me permet de profiter quotidiennement de ce paysage… J’ai pris la photo depuis le parking de mon producteur de fruits et légumes, à moins de 3 kilomètres de la maison.
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Pour voir si les autres participants ont choisi la ville ou la campagne, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : c’est l’été et les vacances ont (vraiment) commencé pour moi. Je vais donc être nettement moins disponibles ce week-end et les prochains. Toutefois, pas d’inquiétude, je passerai au moins valider les commentaires qui seraient en modération !
C’est pour faire des achats que nous sommes allées, Melle 3e et moi, à Grenoble. Mais nous avons souhaité en profiter pour visiter un musée. Le hic, c’est que nous y étions un mardi, seul jour de « libre » dans notre planning, et que beaucoup de musées sont fermés ce jour-là. Nous avons donc choisi le Muséum d’Histoire Naturelle parmi les musées ouverts le mardi… et cela a été une très bonne idée qui nous a permis de découvrir des dizaines de cristaux !
Nous avons rejoint le Muséum à pied depuis le centre historique de Grenoble où nous étions juste avant. En même pas dix minutes, nous étions devant la grille du Jardin des Plantes (où nous aurions pu aller découvrir les serres botaniques, mais la forte chaleur ambiante nous en a dissuadées : nous les avons notées pour une prochaine fois). Après avoir traversé le jardin, c’est un éléphant qui nous a accueillies sous le péristyle puis une girafe dans le hall d’accueil. Impossible de se tromper : nous sommes bien dans un muséum d’histoire naturelle aux collections anciennes !
D’ailleurs, en entrant nous dirigeant vers les salles d’exposition, nous sommes frappées par l’architecture du bâtiment. Ouvert en 1855, il porte les marqueurs typiques de son époque. Au premier étage, la salle principale, toute en longueur et ornées de boiseries, est entourée par une mezzanine. L’ensemble a un charme désuet, mélange de cabinet de curiosité et de science façon XIXe siècle.
La muséographie, par contre, est très contemporaine. Plusieurs espaces se succèdent : la faune alpine dans la salle principale, les espèces en voie de disparition, l’entomologie, et surtout les cristaux et fossiles, des Alpes et d’ailleurs.
Si la partie sur la faune attire les enfants qui y découvrent de près de nombreuses espèces animales locales (il s’agit d’animaux empaillés datant pour la plupart des jeunes années du Muséum), ce sont les cristaux, roches et fossiles qui nous ont le plus émerveillées.
Dans la salle nommée Cristal Symphonie, des cristaux du monde entier sont mis en valeur par un éclairage adéquat, faisant même appel aux UV pour faire ressortir la luminescence de certains spécimens. Chaque fois que j’ai l’occasion d’admirer des cristaux, je suis stupéfaite de la façon dont la nature a pu créer des formes géométriques si parfaites : cubes, prismes, faisceaux se sont formés naturellement ! Bien qu’elle soit de taille réduite, nous avons passé un long moment dans cette salle.
Puis, nous nous sommes dirigées vers la mezzanine. Celle-ci présente une exposition chronologique sur la formation géologique des Alpes, expliquant les différentes roches que l’on peut y trouver ainsi que les nombreux fossiles qui y sont enfermés (j’ai d’ailleurs noté plusieurs sites pas très loin de chez moi que j’aimerais bien pouvoir découvrir in situ). Puis, nous sommes de nouveau plongés dans l’univers des cristaux et en particulier des quartz, nombreux dans les Alpes (et cela m’a donné envie de retourner à Chamonix visiter le musée regroupant les cristaux si particuliers du massif du Mont Blanc).
Je n’avais pas emporté mon appareil photo (puisque nous allions à Grenoble essentiellement pour des achats), et je l’ai un peu regretté ! Heureusement que j’avais mon téléphone pour me sauver la mise et emporter un peu de la magie des cristaux avec moi (j’ai quand même dû faire pas loin de 70 photos !)….
En repartant, nous nous sommes dit que ce muséum d’histoire naturelle (comme beaucoup d’autres en France) mériterait d’être un peu plus connu car il nous a permis de nous émerveiller sur la nature qui nous entoure… Et c’est là sans doute le premier pas pour chercher à la protéger !
La salle principale et sa mezzanine au charme très XIXe siècleCristal SymphonieEt soudain, la nature s’est dit « tiens si je fabriquais des formes géométriques colorées »…FaisceauxSous une lampe UV, certains cristaux deviennent luminescentsCristallisations de quartzQuartz fumé alpinQuartz des Alpes
Muséum d’Histoire Naturelle – Grenoble – Isère – juillet 2022
(*) Le Muséum est situé au 1 rue Dolomieu à Grenoble. Les horaires, conditions de visite et d’accès sont à retrouver sur le site internet. L’accès au Jardin des Plantes est libre (et a priori celui aux serres botaniques également).
C’est le hasard qui m’a conduite vers la confluence du Rhône et de l’Isère (ou tout du moins une course à faire pas très loin…). La journée était bien chaude et l’idée d’une balade au bord de l’eau était séduisante.
Après avoir laissé ma voiture sur un parking desservant la Via Rhôna, j’ai emprunté un bout de la Vélo Route Voie Verte de la Vallée de l’Isère pour rejoindre la Via Rhôna au niveau de la confluence.
J’ai longé des vergers de pêchers et abricotiers qui m’ont rappelé que je devais m’arrêter chez « mon » producteur de fruits sur le trajet de retour à la maison. Puis après être passée sous la voie ferrée, j’ai commencé à longer lônes et canaux de délestage du Rhône.
Assez vite, j’ai rejoint la rive gauche de l’Isère. De là, une passerelle permet à la Via Rhôna de franchir la rivière. Cette passerelle est située juste à côté du pont ferroviaire de la ligne TER Valence/Grenoble, et pas très loin de l’ancien pont routier, aujourd’hui abandonné. J’ai été surprise de constater à quel point ces différentes structures sont aujourd’hui proche du niveau des eaux de la rivière, dont le débit est largement régulé par la présence de nombreux barrages entre Grenoble et la confluence avec le Rhône.
Après avoir traversé la rivière, je suis allée jusqu’au point de confluence, là où l’Isère rencontre le Rhône. J’ai été frappée par la différence de couleurs entre les eaux des deux cours d’eau, et j’ai passé un moment à regarder les eaux de l’Isère se diluer dans le courant du Rhône.
Le vent soufflait un peu, apportant une fraicheur bienvenue. La montagne de Crussol donnait l’impression d’être une île au milieu d’une mer légèrement agitée.
Doucement, une péniche s’est approchée, descendant le cours du Rhône, chargée de grumes. Elle a manœuvré pour prendre le léger virage après que l’Isère ait rejoint le fleuve. Je me suis laissée captiver par ce spectacle, attendant que le navire s’éloigne avant de reprendre mon chemin…
Espace vert…Au bord de l’IsèreA la confluence… On devine le Rhône à sa couleur plus bleue que l’IsèreAu dessus de l’IsèreL’ancien pont routier, aujourd’hui abandonné (et totalement fermé). Construit en 1827, il a été fragilisé lors de la 2e guerre mondiale puis par la montée des eaux générée par la construction du barrage et a été remplacé par un nouveau pont sur la Nationale 7Transport de grumesLe paysage semble dominé par la montagne de Crussol
Cette semaine, pour le projet 52, le thème est « en vrac ».
J’achète un certain nombre de mes produits alimentaires en vrac, que ce soit des produits frais ou des produits secs. Je stocke ensuite les produits secs dans des bocaux de récupération, apportant un petit côté disparate dans mes placards. Mais pour que cela soit photogénique, il aurait fallu que soit j’ai le temps de me rendre sur le marché prendre en photo l’étalage du marchand d’olives et de fruits secs qui me met chaque fois l’eau à la bouche, soit que je trouve une épicerie aux jolis bocaux (ce sont le plus souvent des distributeurs en plastique…).
Si les enfants avaient été plus jeunes, j’aurais sans souci pu photographier des briques Lego ou des bonhommes Playmobil éparpillés en vrac alors qu’ils se préparaient pour jouer avec.
Mais, finalement, l’inspiration est venue sur un marché artisanal comme il s’en tient dans les villes et villages autour de chez moi les soirs d’été. Il y a toujours au moins un savonnier qui vend ses produits en vrac, sans emballage, et l’étal de celui-ci apportait son lot de couleurs (dont on peut se demander si elles sont naturelles, j’avoue ne pas avoir posé la question car j’étais certaine de ne pas acheter, ayant déjà plusieurs pains de savon en réserve à la maison).
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Pour découvrir ce que les autres participants ont trouvé en vrac, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : avec l’été, mes week-ends sont bien remplis. Je ne sais donc pas à l’avance à quels moments j’aurai le temps de passer, mais je ne manquerai pas de venir valider les commentaires qui seraient partis en modération dès que possible.
Cela faisait un moment que j’avais envie de visiter la Villa Cavrois, et j’ai profité de mon passage à Lille pour y aller (elle était même la raison première de la prolongation de mon déplacement professionnel sur le week-end !). Comme j’avais vu passer déjà des dizaines de photos de cette villa sur les réseaux sociaux, je craignais malgré tout d’être un peu déçue en me confrontant à la réalité des lieux. Je vous préviens tout de suite (#SpoilerAlert), cela n’a pas du tout été le cas !
Quand j’avais lancé l’idée de rester à titre personnel un jour de plus à Lille (un samedi qui suivait un déplacement professionnel sur le jeudi/vendredi) pour aller visiter la Villa Cavrois, j’ai immédiatement deux collègues qui ont trouvé que l’idée était bonne et ont souhaité se joindre à moi. C’est donc avec elles deux que je suis partie en métro de la gare de Lille Flandres pour rejoindre Croix et l’arrêt Villa Cavrois (difficile de se tromper d’arrêt !). Du métro, il faut marcher une petite dizaine de minutes pour rejoindre la villa, en traversant un quartier résidentiel aux belles demeures.
Comme nous discutions, le trajet nous a semblé très court et nous n’avons pas tardé à arriver en vue de la Villa Cavrois, dans une avenue bordée d’arbres. Dès le pavillon d’accueil, nous sommes plongées dans l’univers Art Déco des lieux.
Mais la première vraie surprise est à venir. En effet, alors que nous entrons dans le jardin pour nous diriger vers la villa, je suis frappée de la taille de celle-ci : elle est immense ! Un coup d’oeil au livret de visite nous apprendra qu’elle fait plus de 1800 m2 habitables, et qu’elle mesure plus de 60 m de long.
Elle a été conçue par l’architecte Mallet-Stevens comme un véritable château moderne pour Paul Cavrois, riche industriel du textile. Au départ, Paul Cavrois fait établir des plans par un architecte local dans le style néo-régionaliste qui est à la mode, pour sa future maison de Croix, dans la banlieue de Roubaix où se situent ses usines. Il ne retiendra finalement pas ce projet et donnera carte blanche à Robert Mallet-Stevens, architecte avant-gardiste, dont la seule contrainte sera le budget. Nous sommes en 1929 et la villa sera inaugurée 3 ans plus tard, lors du mariage d’une des filles de Paul Cavrois.
La villa est un véritable manifeste de la pensée architecturale de Mallet-Stevens. Il ne se contentera d’ailleurs pas d’en imaginer les volumes : il concevra également l’ensemble du décor et du mobilier. Il réalise ainsi une « œuvre totale », selon un concept qui s’est progressivement développé dans les milieux artistiques depuis la fin du XIXe siècle et où un art ne peut pas s’envisager sans ceux qui lui sont complémentaires, l’œuvre étant l’aboutissement de la réunion de ceux-ci en une unité cohérente (c’est par exemple ce concept qui conduire Gropius à fusionner les écoles des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs donnant naissance au Bauhaus, ou qui guidera les réalisations de Le Corbusier).
Ainsi, Mallet-Stevens livre une maison moderniste, aux volumes dépouillés, aux nombreux toits-terrasses, et aux équipements à la pointe de la technologie de l’époque (téléphone, ascenseur, horloges électriques dans chaque pièce, chauffage central… ). Les espaces d’apparat sont luxueux, du choix des matériaux au raffinement de leur mise en œuvre sans ostentation. Les espaces de service sont rationnels, fonctionnels, et font la part belle aux équipements ménagers (placards intégrés, monte-plat desservant jusqu’aux toits-terrasses, triple robinetterie avec eau froide/eau chaude mais aussi eau adoucie pour le rinçage de la vaisselle en évitant les traces de calcaire…). De larges baies vitrées dans l’ensemble des espaces assure un éclairage naturel optimal tout au long de la journée.
Alors que nous passons d’une pièce à l’autre, l’agencement de celles-ci, leur mobilier fonctionnel, les vastes espaces de vie permettent de très facilement se projeter dans la vie de la maisonnée. C’est ce genre de lieu où, instinctivement, vous vous sentez bien et réussissez sans peine à imaginer comment vous y vivriez…
Pourtant, la Villa Cavrois revient de loin. Au décès de Mme Cavrois en 1985, la villa est vendue à un promoteur qui souhaite lotir les 5 hectares du parc (ce qu’il fera en partie). La villa est laissée à l’abandon et vandales et pilleurs s’en donnent à cœur joie. Son état se dégrade rapidement, et son classement au titre des Monuments Historiques en 1990 ne suffit pas à rectifier le tir. Finalement, la villa est rachetée par l’état en 2001 avec une partie du parc. S’en suivront 13 ans de recherches et de restauration pour finalement restituer la Villa Cavrois dans son état d’origine, ou presque : dans les années 1950, Paul Cavrois avait fait installer deux appartements pour ses fils dans une aile de la maison dans le style De Stjil néerlandais (le mouvement artistique auquel appartient Piet Mondrian).
Après avoir parcouru les intérieurs, nous nous dirigeons vers le parc. En chemin, nous faisons une halte au bord du bassin de nage (où, compte-tenu de la chaleur, nous ne serions pas contre un petit bain…). Puis, nous allons jusqu’au bout de la perspective dessinée par le grand bassin du jardin afin de contempler le reflet de la villa dans le miroir d’eau…
Aucun doute n’est plus possible : la Villa Cavrois est un château moderne !
En approchant, les proportions de la villa se révèlent impressionnantesLa triple robinetterie eau chaude / eau adoucie / eau froideLa salle à manger des enfantsLa salle à manger et le salon en enfiladeVolumes et formes douces dans le grand escalierDepuis la circulation en mezzanine, vue sur l’espace de réceptionLa chambre à coucher des parentsJ’ai eu un coup de cœur pour les contremarches de la salle de jeuxLe toit-terrasse pouvant servir de salle à manger d’été grâce au monte-plat qui le relie directement à l’officeLe bassin de nageFaçade sur jardin
Villa Cavrois – Croix – Nord – juin 2022
(*) La Villa Cavrois est gérée par le Centre des Monuments Historiques. Vous pouvez retrouver l’ensemble des informations pratiques concernant les visites sur le site internet de la villa.
Comme chaque (presque) chaque année, je suis allée voir les feux d’artifice du 14 juillet. Nous avions choisi d’aller voir celui de Romans/Bourg de Péage (les deux villes séparées par une rivière s’associent pour les festivités de la Fête Nationale).
Afin d’avoir une bonne place, nous sommes arrivées tôt avec Melle 3e. En effet, ce joli spectacle attire une foule assez importante, et je voulais faire des photos avec les reflets dans la rivière. Il fallait donc que je sois au bord de celle-ci et sans personne devant moi.
Nous avons choisi un emplacement sur les berges de l’Isère, côté Bourg-de-Péage, à quelques pas du Pont Vieux.
Nous avions prévu notre pique-nique (nous étions loin d’être les seules à procéder ainsi…) et avons patienté dans l’herbe, en lisant, jusqu’au coucher du soleil. Puis, nous nous sommes accoudées à la rambarde afin de profiter de notre place bien choisie.
J’ai pu faire photos et vidéos à loisir tout en profitant du spectacle, émerveillée comme à chaque fois !
Je suis également allée voir celui de Chabeuil le lendemain, mais je n’avais pas emporté mon appareil photo (j’avais envie de ne pas m’encombrer). J’ai pris quelques vidéos avec mon téléphone, mais je n’ai pas pris le temps de les monter (et je crois que je le ne ferai pas). Par contre, l’éclairage de la mairie s’était mis aux couleurs du jour…
Cette semaine, il est question d’actualité dans le projet 52.
J’aurais pu vous parler des derniers évènements de politique nationale ou internationale. J’aurais pu vous parler des sujets à la mode. J’aurais pu vous parler du Tour de France (qui est passé cette semaine en Auvergne-Rhône-Alpes). J’aurais pu vous parler des activités estivales dans ma région ou des cloches qui sonnent de nouveau dans mon village (après avoir été arrêtées le temps de travaux sur le clocher dont le remplacement des charpentes supportant les cloches).
Mais finalement, j’ai choisi de faire simple en faisant coller l’actualité au calendrier ! Jeudi, c’était le 14 juillet avec son lot de prises d’armes, défilés, bals et feux d’artifice….
Bleu/Blanc/Rouge – début du feu d’artifice de Romans/Bourg de Péage – 13/07/2022
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Pour découvrir les actualités chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires.
NB : cette semaine encore, le week-end s’annonce familial pour moi. Aussi, si votre commentaire ne s’affiche pas immédiatement, ne vous inquiétez pas : je viendrai bien valider ceux qui seront en modération au cours du week-end… dès que j’en aurai le temps !
Au début du mois, un dimanche matin, je suis passée à la Chapelle des Cordeliers de Crest pour voir l’exposition des illustrations d’Élodie Perrotin (qui se terminait le jour même). Il s’agissait en réalité d’une double exposition.
Il y avait d’une part les originaux mis en scène du livre jeunesse Les gens, les gens écrit par Isabelle Simon et illustré par Elodie (aux éditions Kilowatt). J’ai trouvé les citations qui en étaient affichées très inspirantes…
Et d’autre part, les originaux du nouveau guide touristique de la Vallée de la Drôme étaient présentés. Ce petit guide est sorti le 1er juillet, et peut se trouver dans les offices de tourisme de la vallée (au prix de 13.90 €) . Je suis complètement tombée sous le charme de cet ouvrage qui est une pépite entre guide touristique et beau souvenir de vacances…
Les illustrations d’Elodie Perrotin apportent une touche plus personnelle à ce guide, moins lisse que des photos. Elle a su trouver dans chaque lieu l’essence même de celui-ci et je n’ai eu aucun souci à retrouver les lieux déjà connus sur les illustrations sans avoir besoin de la légende !
Et si ce sont les illustrations qui m’ont donné envie de m’offrir ce guide, j’y ai découvert plein de nouvelles idées de balades dans les petits villages de la vallée, à la découverte de patrimoines et de paysages méconnus… Cela devrait me donner l’occasion de jolies sorties dans les mois à venir !
Ce dessin issu de « Les gens les gens » m’a fait penser à Crest….Le profil de Crest avec la Tour et le clocher de la Chapelle des CordeliersLa tour de Crest qui domine la rivière Drôme et les lavandes de la vallée de la Drôme
Illustrations d’Elodie Perrotin – exposées à la Chapelle des Cordeliers Crest – Drôme – 3 juillet 2022
(*) J’ai eu l’occasion de discuter un peu avec Elodie et elle espère trouver d’autres lieux dans la vallée de la Drôme pour accrocher ses expositions, aussi n’hésitez pas à la suivre sur Facebook ou Instagram pour être avertis lorsque ce sera le cas !
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J’ai profité de mon passage pour admirer la récente restauration de la chapelle des Cordeliers et de ses environs, dont le très joli passage empruntant l’ancien cloître, mais aussi pour aller jeter un œil à la vue que l’on a depuis la terrasse panoramique de la salle haute de la chapelle.
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Enfin, j’ai découvert une fontaine dans un square faisant face à la gare et devant laquelle je n’étais jamais passée…
Il y a quelques jours, j’ai assisté à une soirée sur la préservation des espèces et milieux en danger autour de nous, organisée par la LPO sous les arbres d’un parc à côté de chez moi. J’ai participé à un temps d’échange autour des hirondelles et martinets, animé par une spécialiste de ces sujets.
Ces oiseaux voient chaque année leur population décroître. J’ai la chance d’habiter dans un village où il y a une colonie d’hirondelles des fenêtres et une colonie de martinets noirs. Ils sont de vrais marqueurs des beaux jours, et mes réveils estivaux se font au son des cris et battements d’ailes des martinets. J’ai encore plus de chance car il y a un site de nidification de martinets au-dessus de ma cour, et cette année encore, ils y sont revenus pondre et couver.
Après l’envol des jeunes, il arrive chaque année que j’en retrouve « échoués » au sol dans la cour. En effet, les pattes des martinets ne leur permettent que difficilement de se propulser, contrairement aux autres oiseaux. Leur morphologie est adaptée à leur mode de vie qui se fait quasi exclusivement en vol : ils ne se « posent » que pour la ponte, la couvaison et le nourrissage des jeunes. Et encore, ils nichent dans des anfractuosités situées en hauteur (il est estimé qu’ils nichent à au moins 8 mètres du sol) desquelles ils se laissent chuter pour récupérer de la portance et s’envoler.
Chaque année, au début de l’été (et uniquement à ce moment-là, jamais avant), des martinets se retrouvent plus ou moins coincés entre les murs de la cour alors qu’ils sont descendus trop bas dans leur vol. Certains parviennent à retrouver seul le chemin « vers le haut » mais d’autres s’échouent au sol. Ils ne sont pas blessés mais sont toutefois incapables de repartir seuls.
Lorsque je me rends compte qu’un martinet s’aventure un peu bas dans la cour, j’attends d’abord de voir s’il peut s’en sortir seul, ce qui est bien souvent le cas. Mais parfois, ils ont besoin d’un petit coup de main !
Dans ce cas, il faut les ramasser et leur donner la possibilité de redécoller. Pour cela, je monte à l’étage, ouvre la fenêtre et j’ouvre ma main en leur donnant une très légère impulsion pour lui permettre de prendre son envol. (Si on n’a pas d’étage, il est possible de le faire depuis le sol sur un terrain dégagé.. et sans chat dans les parages ! Comme les chats sont nombreux autour de chez moi, je préfère assurer l’envol depuis un endroit inaccessible aux félins…)
Il est inutile d’emmener un martinet qui n’est pas blessé dans un centre de soins : il suffit de lui offrir les conditions adéquates pour qu’il reprenne son vol.
Martinet noir – sauvetage 2022
A noter : martinets et hirondelles sont des espèces protégées. Il est interdit de les chasser mais également de détruire leur habitat (nids..). La destruction de l’habitat d’une espère protégée est passible de sanctions pénales…