[à la maison] un bouquet de campanules

De l’autre côté de ma rue, il y a une maison inoccupée dont les bordures sont envahies par les campanules… Alors, j’ai récupéré de quoi faire un petit bouquet champêtre… et quelques photos !

Et en prenant le bouquet en photo, un intrus est venu se glisser dans le champ !

En mode furtif
En mode « si je me cache derrière, on ne me verra pas »

A la maison – avril 2020

[Danemark] découvrir Langeland

Préambule : avec le confinement, je suis partie en exploration dans mes archives.

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Ce voyage au Danemark date d’août 2008. Nous étions partis en voiture de Paris. Nous avions traversé l’Allemagne, nous arrêtant à Brême à l’aller et à Lübeck et Cologne au retour. Nous avions loué une maison sur l’île de Langeland, et nous sommes essentiellement restés sur cette île. Nous avons juste passé une petite journée sur Fyn (Fionie) toute proche et une matinée sur Tåsinge.

la marina de Bagenkop

Après deux jours de trajet et quelques péripéties (nous n’avions pas anticipé les bouchons sur la péninsule danoise, ni la réservation d’un ferry pour rejoindre Fyn puisque nous pensions y aller par la route via le pont au nord de l’île.. mais avions été découragés par les bouchons, nous étions donc arrivés à Langeland après la fermeture de l’agence et avions ensuite eu un peu de mal à trouver la « rue » de la maison, qui de fait était plus un chemin de terre qu’une rue telle qu’on l’imaginait… ), nous nous sommes installés bien tard dans la maison le samedi soir. Mais déjà le cadre s’annonçait plaisant : un grand jardin, la forêt en bordure du terrain (nous aurons plusieurs fois la visite de biches au petit matin), une maison spacieuse et confortable, et la mer en toile de fond par delà les champs au bout du jardin….

Nous avons débuté notre découverte de l’île par la marina de Bagenkop le dimanche matin. La météo était un peu grise, et comme souvent au Danemark, le vent soufflait fort. La boulangerie avec ses viennoiseries et son café servi par demi-litre nous a vite mis dans l’ambiance danoise avec ses bougies allumées aux fenêtres.

Un peu plus loin, une plage de galets battue par une mer bien formée, une lagune marécageuse et quelques poneys en liberté m’ont fait tomber complètement sous le charme de ce bout de terre !

D’autres plages de galets un peu brutes, d’autres lagunes aux eaux calmes viendront m’émerveiller au cours du séjour… mais ce ne sont pas les seuls paysages qui me charmeront. En effet, Langeland s’est avérée riche de surprises.

En allant voir les petites falaises de Dovns Klint qui semblent si fragiles et permettent d’apercevoir le phare de Keldsnor, nous avons pu voir les chevaux sauvages de Langeland ! Ce sont des poneys Exmoor qui vivent là en liberté, sans interaction avec l’homme et il est recommandé de ne pas les approcher à moins de 50 mètres.

Le long du rivage se succèdent les plages, tantôt de sable, tantôt de galets, les phares (photogéniques) et les ports, parfois minuscules, comme celui de Ristingue.

Les églises blanches entourées de cimetières verdoyants dominent les villages. Les vieilles maisons aux façades colorées rythment les rues des petites villes. Chaumières et manoirs parsèment la campagne, et quelques moulins dressent encore leurs silhouettes sur les buttes.

Mais, ce à quoi je ne m’attendais vraiment pas du tout, ce sont les mégalithes ! Les dolmens sont nombreux et certains tumulus encore quasi intacts. Chaque champ ou presque recèle sa tombe millénaire. Certains mégalithes d’importance majeure sont indiqués et fléchés, mais d’autres, plus modestes se découvrent au hasard des routes… et des moissons : nous avons ainsi remarqué seulement la veille de notre départ un dolmen dans un champ devant lequel nous passions chaque jour !

Dans les visites insolites, je peux vous citer le musée des souvenirs à Tranekaer qui regroupe des babioles destinées aux touristes récupérées dans le monde entier entre les années 50 et 70. C’est extrêmement kitsch mais plutôt amusant. Et bien sûr, il y a la visite du fort de Langeland. Démilitarisé, cet ancien fort de surveillance de la mer Baltique est devenu un musée de la guerre froide. Mais l’on y découvre aussi bateaux et sous-marin… en plein milieu des terres !

Enfin, il ne faut pas oublier toutes ces petites choses de la vie courante qui sont si différentes : les étals en libre-service au bord des routes pour un peu tout (des pommes de terre nouvelles, de la confiture, des vide-greniers, …), les photophores, les multiples sortes de saucisses, les cendriers de plein air en pots de fleurs peints et retournés, les éoliennes, les biscuits, les boissons au sureau….

Ce séjour était une petite plongée en Scandinavie, dans des conditions particulièrement favorables et adaptées avec de jeunes enfants (Melle 3e avait 2 ans, ses frères 4 et 8 ans ! )… et revoir mes photos m’a donné envie de retourner « vers le Nord » !

Une plage à proximité de Bagenkop
Une ferme ancienne
Le petit port de Ristingue
Un dolmen au milieu des champs
Dovns Klint
les poneys sauvages de Langeland
le phare de Hou, au nord de l’île
le moulin de Tranekaer
dans les rues de Rudkøbing
Plage de cailloux…
l’église de Bagenkop

Langeland – Danemark – août 2008

[en cuisine] le flan aux oeufs

Je suis quelques cuisiniers/pâtissiers sur les réseaux sociaux… et en ces temps de confinement, beaucoup publient des recettes qui ne nécessitent que des ingrédients courants, du matériel basique et aucun tour de main trop complexe.

J’avais ainsi noté la recette de flan proposée par Christophe Michalak. (Et j’ai par exemple déjà fait du pain perdu en suivant une recette proposée par Anne-Sophie Pic)

Ingrédients :
250 g d’eau
250 g de crème fleurette
1 gousse de vanille (je n’en avais pas : je l’ai remplacée par du sucre vanillé en réduisant la quantité de sucre)
3 œufs
80 g de sucre semoule
30 g de maïzena

Et après ?
Dans une casserole, faire bouillir l’eau, la crème et la vanille.
Laisser infuser 15 min.
Peser le reste des ingrédients dans un bol et bien blanchir 1 min au fouet.
Ajouter le mélange dans la casserole.
Faire bouillir le tout une bonne minute en remuant vivement avec le fouet.
Hors du feu, mixer et couler dans le moule préalablement beurré et saupoudré de maïzena.
Laisser reposer une heure, puis cuire environ 40 min dans un four à 190 degrés.
Réserver hors du four 30 min, puis encore une heure au réfrigérateur avant de déguster.

A la sortie du four

Le fait de mixer l’appareil permet de lisser davantage la texture. C’est une astuce que j’avais déjà vue chez Frédéric Bau lors d’une masterclass pour la réalisation d’une crème anglaise.

Mon flan manquait un peu de cuisson, surtout que je l’ai fait dans un plat en céramique (et non dans un moule métallique..). Le démoulage et le découpage ne sont donc pas très nets.

Côté dégustation, aucun doute sur le fait que ce soit un flan aux oeufs. La saveur de ceux-ci est vraiment celle qui domine l’ensemble.J’aurais pu ajouter un peu de rhum pour apporter un peu plus de goût. Mon résultat est donc perfectible mais il a été fortement apprécié !

[journal de confinement] semaine 6

Tant que le confinement continue, ce journal de confinement fait de même.
Vous pouvez retrouver les semaines précédentes en suivant les liens ci-dessous :
Semaine 1
Semaine 2

Semaine 3
Semaine 4
Semaine 5

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SAMEDI 18 AVRIL. Un samedi tranquille avec pas mal de temps de repos : j’en avais besoin. Mais aussi un samedi avec des visionnages de séries en famille….

Profiter de la terrasse en fin de journée…. Regarder le vol des martinets noirs qui sont de retour…

DIMANCHE 19 AVRIL. Il pleut… Cela va faire du bien à la nature qui commençait à souffrir, même si cela risque d’être insuffisant. Le temps était idéal pour passer une matinée à cuisiner : paupiettes de veau pour le midi et flan d’après une recette de Christophe Michalak (je vous en reparle très vite !) pour le goûter…

Les croissants du dimanche matin avec la complicité de Picard !

LUNDI 20 AVRIL. C’est reparti pour une semaine de télétravail ! Plusieurs réunions au programme de la journée, qui ont été productives ! Il a continué à pleuvoir, je continue donc à reporter la petite séance de rempotage que j’ai prévue…

MARDI 21 AVRIL. Avec les collègues, on a dorénavant nos rituels de télétravail et on commence la journée par une petite visio pour se dire bonjour…. Cela nous permet de garder un lien plus informel car ensuite, nous partons chacun dans nos tâches, rendez-vous et réunions respectifs.

MERCREDI 22 AVRIL. J’ai réussi à prendre 10 minutes à la pause déjeuner pour remporter mes plants de basilic… C’était ma pause jardinage en fait !

Fleurs du bout de la rue – en allant faire les courses

JEUDI 23 AVRIL. Les jours se suivent et se ressemblent : réunions non stop toute la journée, pauses café dans la cour et séries en fin de journée…. Ca a du bon aussi la routine !

VENDREDI 24 AVRIL. Fin de semaine de travail… et début des vacances pour moi. L’avantage de ne jamais vraiment prévoir les vacances à l’avance, c’est que je n’ai rien eu à annuler…. Et nul doute que nous trouverons à nous occuper à la maison !

Fleurs du bout de la rue – en allant faire les courses

Pom de Pin a lancé une réflexion intéressante sur notre attitude à la maison. Je fais un gâteau tous les 2 jours minimum…. Je prépare tous les repas maison… (et je fais le ménage comme jamais). J’ai pourtant peu de temps libre en semaine avec le boulot… Je me demande si ce n’est pas une façon inconsciente de compenser : en sachant ce que l’on fait à manger, en faisant le ménage, on reprend le contrôle et en (se) faisant plaisir avec les gâteaux et autres petits plats réconfortants, on tente d’adoucir le fait d’être contraints à ne pas pouvoir sortir…

[projet 52-2020] semaine 17 – fête foraine

Le thème de cette semaine fête foraine n’arrivait pas tout à fait par hasard au printemps. En effet, il y a une fête foraine dans mon village le week-end des Rameaux . Elle aurait donc dû avoir lieu il y a quelques semaines… (ce qui n’a bien sûr pas été le cas..).

Je suis donc retournée dans mes archives. La fête foraine que je vous propose a eu lieu il y a 2 ans, et ce n’est pas celle de mon village. J’étais allée me promener à la découverte d’un village ardéchois, et le hasard a fait que je suis tombée un samedi de fête foraine. C’était en février, aussi la nuit était tombée assez tôt et les averses s’étant succédées en fin d’après-midi, il n’y avait encore presque personne autour des manèges ! L’ambiance était par conséquent un peu étrange….

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Pour voir les fêtes foraines chez les autres participants, il suffit de suivre les liens dans les commentaires….

[les états d’esprit du vendredi] 24 avril 2020

Les états d’esprit du vendredi sont un exercice de style lancé par Zenopia et The Postman (qui ne bloguent plus maintenant). La règle est simple : on complète les différentes rubriques le vendredi.

[Vendredi 24 avril 2020] – [début xx.xx] [rédigé jeudi 23 avril tard… et programmé]

Fatigue : ce soir, ce sont les vacances, et cela va vraiment être appréciable !

Humeur : toujours très bonne

Estomac : je note les repas sur un papier sur le frigo pour ne pas me mélanger les pinceaux (rappel : je n’ai pas l’habitude de faire toutes mes courses en une seule fois par semaine, j’y vais normalement au moins 2 ou 3 fois pour le frais.. et encore moins pour 14 repas dans la semaine puisque habituellement, nous ne déjeunons pas à la maison..) Et même ainsi, j’ai réussi à « oublier » le menu que j’avais prévu pour samedi soir….

Condition physique : convenable compte-tenu des circonstances….

Esprit : vagabond

Boulot : ce moment où en pleine réunion avec des membres du comité de direction et alors que tu animes, tu lances un « excusez-moi, mon chat est en train de faire une bêtise.. il faut que je l’empêche de continuer à disperser ses crottes dans la maison »…. Et bien, je l’ai vécu pour vous ! (et donc si Vador a fait ça, c’est parce qu’il trouvait que puisque j’étais là, j’aurais pu venir nettoyer sa litière plus vite quand même…)

Culture : on continue à rentabiliser Disney+ : séries, grands classiques, films….

Penser à : déconnecter !

Avis perso : les trains au moment du déconfinement, c’est pas gagné !

Message perso : prenez soin de vous !

Loulous : on profite des vacances pour regarder des séries le soir…

Amitiés : si ça se trouve, ça va me manquer le « bonjour du matin » la semaine prochaine (ceci dit, je peux toujours me connecter pour dire bonjour si j’en ai envie….)

Sorties :  pour faire les courses uniquement…

Divers : la pluie du début de semaine a fait du bien à la nature, mais le soleil est plus agréable à vivre….

Courses : à faire : boulangerie / épicerie / boucherie…. et on sera parés pour la semaine à venir !

Envie de :  grand air !

Pic : je cuisine tous les repas mais aussi une bonne partie des desserts et goûters depuis le début du confinement…

Tarte pomme / kiwi

[fin xx.xx ]

[à la maison] souvenirs de balades

Quand je me promène, il n’est pas rare que je ramasse quelques petits objets : pommes de pin, jolis cailloux, branchages, coquillages, galets…

J’ai ainsi à la maison des bocaux emplis de cailloux, des coupelles pleines de coquillages, …. qui servent de décoration ça et là.

Dimanche dernier, IgersFrance nous invitait à attarder notre regard sur les détails. J’ai donc sorti pomme de pin et coquillages pour une petite séance photo.

A la maison – avril 2020

[Etats-Unis] le Northshore et Gooseberry Falls State Park

Préambule : avec le confinement, je suis partie en exploration dans mes archives. Les photos de ce billet ont été faites lors d’un voyage aux Etats-Unis en 2002. J’utilisais alors un appareil argentique. La numérisation des clichés a été faite directement par le laboratoire de développement (c’était pour moi d’une part une sécurité pour le retour : je faisais voyager d’un côté les pellicules et de l’autre les CDs, mais aussi une façon de laisser une copie des photos à ma soeur chez qui j’ai passé ce séjour). J’ai fait le choix de ne pas reprendre les couleurs sur les photos afin de conserver le côté un peu vintage qu’elles ont ainsi.

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Gooseberry Falls State Park

Lors de mon séjour dans le Minnesota, j’ai fait un voyage dans le voyage : nous avons fait un court séjour sur le Northshore, au bord du lac Supérieur.

L’aventure vers le Nord a commencé une fin de journée, où nous avons pris les voitures pour filer sur l’autoroute. L’aspect rectiligne de celle-ci surprend ceux qui comme nous sont habitués à un peu plus de courbes. Parmi les véhicules que nous avons croisé, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer les voitures de la patrouille d’état.

Lors d’un arrêt sur une aire afin de nous dégourdir les jambes, nous sommes tombés nez à nez avec plusieurs beaux lapins qui semblaient profiter sans souci des lieux.

Nous sommes arrivés à Duluth en début de soirée, avons trouvé un motel sans âme mais dont l’aspect n’est pas glauque, posé rapidement nos valises dans les chambres avant d’aller diner dans une pizzeria dont mon beau-frère connaissait le gérant. Sur place, après avoir fait savoir qui nous étions, l’employée a appelé son patron et celui-ci (qui avait manifestement déjà consommé une quantité non négligeable d’alcool) a indiqué à la serveuse que notre repas serait on the house ! Nous avons eu un peu de mal à y croire mais nous n’aurons aucune mauvaise surprise au moment de l’addition… et il nous aura même poussés à prendre les plats les plus chers :  « pour une fois que vous pouvez y goûter sans que cela ne vous coûte quelque chose, profitez-en »….

Après le diner, nous sommes retournés à l’hôtel où je me suis rendue compte qu’il y avait une piscine mais que nous n’avions pas nos maillots (pas de baignade matinale donc) et que la réception prêtait des jeux. J’en ai profité pour emprunter de quoi occuper un peu Mr 1er avant de dormir. Les stations services vendant du lait, nous avions donc pu faire le plein en prévision de la soirée pour Mr 1er qui avait pour habitude de prendre un grand biberon au coucher.

Au petit déjeuner, nous avons fait connaissance avec un couple âgé ayant des origines italiennes (donc presque la France puisque c’est aussi en Europe). Puis, nous reprenons la route pour Gooseberry Falls State Park.

Un State Park est un parc d’état donc de moindre importance qu’un parc national, mais pas sans intérêt. La forêt aux alentours du parc m’a plongée dans les clichés que je me faisais du grand nord : dense, avec de hauts sapins. Je m’attendais à croiser un élan à chaque virage… ou un grizzli ! (Nous n’avons aperçu ni l’un ni l’autre.)  Il y avait un côté rêve éveillé à se trouver au milieu de ces paysages…

Arrivés à Gooseberry Falls, nous sommes passés payer notre droit d’entrée au Visitor Center et avons commencé à descendre le long du chemin pour approcher les chutes d’eau, environ 1 mile plus loin ! Celles-ci sont impressionnantes et nous étions déjà satisfaits de notre promenade. Nous avons cependant décidé de nous aventurer le long de la rivière, même si nous savions que nous n’irions pas jusqu’à l’endroit où elle se jette dans le Lac Supérieur (il y avait pas loin de 30 km encore, j’avais des espadrilles aux pieds et Mr 1er, encore tout petit, n’aurait pas été capable de marcher aussi longtemps…). Ma soeur et mon beau-frère étaient, eux, restés sur le chemin avec ma nièce de 2 mois, sa poussette et celle de Mr 1er.

Arrivés au bord de la rivière, nous n’avons pas tardé à parvenir à une autre chute d’eau. Les points de vue sur la forêt, et la rivière se sont ensuite succédés. J’ai pris plein de photos. Nous avons mis les mains dans l’eau fraîche, tenté des ricochets… Nous étions des explorateurs ! Après en avoir longuement profité, c’est sans regret que nous sommes remontés aux voitures.

Malgré le petit déjeuner très copieux, la faim a commencé à se faire sentir alors que nous étions toujours dans la forêt. Toutefois, à la traversée d’un petit village, hors de tout circuit touristique, nous avons aperçu un petit restaurant où nous avons décidé de nous arrêter. Et là, j’ai commencé à prendre la mesure de l’expression Amérique profonde… Nous avions un peu l’impression de débarquer au milieu de nulle part, nous sentant d’autant plus étrangers que nous parlions français entre nous, mais bien vite, les regards sous les casquettes John Deere se sont détourné et chacun a repris son repas là où il en était quelques instants auparavant. Pour notre part, si la carte n’était pas excentrique, assurément la tarte aux myrtilles était une spécialité de la maison.

Nous avons terminé notre périple dans le Northshore par un arrêt au port de Duluth. Le port de commerce est impressionnant, immense : un vrai port maritime, sauf que c’est de l’eau douce sous les coques des navires ! Il ne faut pas oublier que le Lac Supérieur via les autres grands lacs et quelques canaux est relié à l’Océan Atlantique… Nous avons fait un tour au Lake Superior Maritime Visitor Center puis une promenade le long des quais, nous sentant minuscules au pied des grands bateaux. Puis, nous avons pris la route du retour.

Gooseberry Falls State Park
Gooseberry Falls State Park
Gooseberry Falls State Park
Port de Duluth, sur le Lac Supérieur

Minnesota – États-Unis – août 2002

[en cuisine] hop ! hop ! hop ! gâteau aux pommes !

Cela faisait bien des années que je n’avais pas préparé ce gâteau aux pommes. Pourtant, à l’époque où j’étais à la fac, c’était sans doute le gâteau que je faisais le plus souvent. J’avais récupéré la recette d’une de mes grands-mères et j’en faisais au moins un par semaine. Je le mangeais au petit déjeuner les jours suivants. C’est également ce gâteau que je faisais quasiment chaque fois que l’on me demandait d’en apporter un.

Sa simplicité est à indéniable : il n’y a pas besoin d’ingrédient compliqué ni de matériel spécifique. Quant à son moelleux, il est juste fabuleux associé au fondant des pommes cuites.

Ingrédients :

  • 6 cuillères à soupe de farine
  • 6 cuillères à soupe de sucre
  • 6 cuillères à soupe d’huile
  • 6 cuillères à soupe de lait
  • 3 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 2 cuillères à soupe de rhum
  • 1 pincée de sel
  • 4 pommes

Et après ?

Mélanger tous les ingrédients sauf les pommes.
Graisser un moule et y verser la pâte.
Ajouter les 4 pommes coupées en dés dans la pâte.
Cuire au four à 180°C pendant 35 minutes (et comme pour tous les gâteaux, ne pas hésiter à vérifier la cuisson avant de le sortir du four)

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On peut tout à fait préparer des variantes de ce gâteau en utilisant d’autres fruits et/ou en ajoutant des morceaux de chocolat….

Ainsi la semaine dernière, j’en ai réalisé un avec des bananes (que j’ai mises entières au fond du moule pour un effet plus visuel à la découpe), et des pistoles de chocolat Dulcey.

[journal de confinement] semaine 5

Tant que le confinement continue, ce journal de confinement fait de même.
Vous pouvez retrouver les semaines précédentes en suivant les liens :
Semaine 1
Semaine 2

Semaine 3
Semaine 4

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SAMEDI 11 AVRIL. Le soleil brille et c’est un plaisir que d’avoir les fenêtres ouvertes toute la journée. Ce samedi s’écoule doucement entre repos et cuisine.

Séance photo spéciale Pâques….

DIMANCHE 12 AVRIL. Jour de Pâques. J’ai trouvé il y a quelques jours des moulages de Pâques à la boulangerie. Ils feront l’affaire compte-tenu des circonstances actuelles, et nous irons chez le super chocolatier « en ville » une autre fois.

Un curieux s’est glissé sur cette photo….

LUNDI 13 AVRIL. Pour la première fois depuis quatre semaines, j’ai pris la voiture (certaines choses ne peuvent pas être faites à pied… c’était le cas). J’ai pu voir que plein de choses sont en fleurs : les arbres de judée, les premiers lilas, les coquelicots…. C’est qu’en limitant mes sorties à aller faire mes courses dans un périmètre très restreint, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de voir de la « diversité florale » !
Nous avons déjeuné dehors pour la première fois de l’année. C’est toujours un plaisir que de pouvoir profiter de la cour…

Café en terrasse

MARDI 14 AVRIL. Le petit bonheur du jour, c’est qu’on a réussi à complètement installer mon nouvel ordinateur du bureau à distance. Cela devrait améliorer un peu mes conditions de travail, avec un peu moins de plantages ! L’ancien commence à être vraiment en bout de course. Il faut dire que je m’en sers beaucoup et surtout qu’il bouge énormément entre les aller/retours à la maison et les déplacements. Il n’a donc pas été ménagé ces dernières années !

Premier repas non préparé à la maison depuis le début du confinement : je suis allée chercher des pizzas à la pizzeria voisine….

MERCREDI 15 AVRIL. Je ne travaille que le matin… l’occasion de profiter du soleil dans la cour et de pâtisser l’après-midi. J’ai aussi tenté de me reposer car je suis très fatiguée en ce moment, sans que je parvienne à en identifier la cause (même si je pense que l’absence de grandes randos/balades joue…) .
Melle 3e a fêté son anniversaire. Et le gâteau préparé selon ses désirs était vraiment bon !

Avec les bougies, comme il se doit !

JEUDI 16 AVRIL. C’est la journée des livraisons. Le matin, c’est le lapin de Pâques un peu aidé par Sev et le livreur qui a sonné à la porte ! Encore merci !
Et le soir, c’était ma livraison de produits frais et locaux : viande, fromages, yaourts et légumes.

La livraison du lapin de Pâques qui n’est vraiment pas raisonnable… mais a très bon goût !

VENDREDI 15 AVRIL. Le vendredi, depuis le début du confinement, c’est le jour de mes courses hebdomadaires. J’essaie de me tenir à une sortie d’approvisionnement par semaine, et comme me le faisait remarquer ce matin l’épicière, je m’y tiens plutôt bien ! Le challenge reste de réussir à les faire en moins d’une heure en passant par les cases boulangerie, épicerie, boucherie (et pharmacie ce matin, pour racheter du bon savon).

La fatigue de chacun commence à se faire nettement sentir. J’avais déjà remarqué que le week-end, si je ne bouge pas assez, je ne me repose pas vraiment… alors là au bout de 5 semaines, cela devient un peu compliqué. Il va falloir trouver des substituts !